Depuis 2007, avec le changement de son organigramme intervenu avec l’avènement du recteur Mary Teuw Niane, plusieurs directions ont vu le jour. Parmi celles-ci, la Direction de l’insertion et des relations avec les entreprises (DIRE) et le Conseil d’orientation et des relations avec les entreprises (CORME), dont la mission est de renforcer le partenariat entre l’Ugb et les organisations, rendre pertinent et efficace le projet pédagogique et la formation et aider à l’insertion des étudiants. Cinquante (50) étudiants ont pu trouver un emploi grâce à leur appui.
En plus de sa mission d’enseignement, de formation et de recherche, le souci majeur de l’Ugb, qui a un rendement de 51% de taux de réussite, est d’accompagner ses étudiants dans la quête de leur première expérience professionnelle, mais aussi d’accroître l’efficacité pédagogique interne et externe tout en surveillant la pertinence de l’offre de formation. D’où la création de la DIRE et du CORME pour rapprocher davantage l’université des organisations socioprofessionnelles et assurer l’insertion des étudiants. Le directeur de la DIRE, Mamadou Youri Sall, a indiqué que structure compte deux divisions dont l’une en charge de l’insertion et l’autre de la création d’entreprises et le renforcement de capacités. Quant au CORME, il regroupe des organisations telles que la Direction de l’Emploi, l’Ordre des architectes, la Fondation Ugb, le Conseil national du patronat (Cnp), la Confédération nationale des employés du Sénégal (Cnes), le Mouvement des employeurs du Sénégal (Mdes), le Conseil des organisations non gouvernementales d’appui au développement (Congad). « L’objectif est de rendre pertinent le projet pédagogique », a dit M. Sall. Le conseil présidé par un chef d’entreprise, permet de maintenir des relations continues avec les entreprises. La finalité, selon M. Sall, est d’avoir une efficacité pédagogique, mais surtout de faire bénéficier aux étudiants une bonne formation en adéquation avec les besoins du monde socio-économique du Sénégal et de l’entreprise afin de faciliter leur insertion. C’est ainsi que l’Ugb a signé des conventions avec des entreprises et acteurs économiques. « Cela est à l’origine de la mise sur pied du domaine d’initiatives et d’innovations économiques, à la fois un espace institutionnel de dialogue et d’échanges avec les acteurs et une instance géographique de collaboration avec les milieux économiques », a indiqué le directeur de la division renforcement de capacités et création d’entreprises, Pape Mamour Sène. A ce titre, l’Assemblée de l’université a octroyé un terrain de 14 ha aux entreprises désireuses de s’implanter dans l’enceinte de l’Ugb et qui suscite déjà un engouement. « L’Ugb a reçu beaucoup de demandes des entreprises, mais nous n’avons pas complètement loti le domaine pour pouvoir les accueillir », a précisé M. Sène. De l’avis de M. Sall, l’Ugb peut bien profiter de ce domaine notamment en matière d’insertion et de la culture d’entreprise.
L’insertion, point nodal
L’insertion est aujourd’hui le principal cheval de bataille de l’Ug. En atteste le forum d’échanges avec les entreprises organisé en avril dernier, au cours duquel ont été traitées les questions relatives à la politique des ressources humaines dans la stratégie de croissance accélérée, la prévisibilité des besoins de l’entreprise en termes de métier saisissables, l’applicabilité du management de qualité à l’université et du partenariat université entreprise dans la formation. Une occasion pour le ministre d’Etat, ministre de l’Industrie, des Mines et des PME, Me Ousmane Ngom, de poser la première pierre de l’incubateur dans le domaine d’initiatives et d’innovations économiques. Le forum a également permis d’obtenir des offres d’emplois sous forme de contrats à durée déterminée (Cdd), de contrats à durée indéterminée (Cdi) et de postes de stage et de signer des conventions avec une société de téléphonie et une banque de la place permettant de recruter, chaque année, des stagiaires de l’université.
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