Il a également dénoncé le représentant de Walfajiri tv qui a censuré une partie de son interview publiée récemment où il se félicitait de l'apport du Président de la République et du ministre Farba Senghor dans la recherche de la paix.
Il en est de même du représentant de la Rfm à Ziguinchor qui a censuré son messager "Chick Norris", pour les mêmes raisons, dénonçant ainsi une presse partisane, peu soucieuse de l'intérêt national et de l'équité. Nous transcrivons in extenso ses propos.
Que représentez-vous pour Salif
Sadio?
Je suis Salif Sadio et lui, c'est moi. Je suis tout pour lui. Au début, c'était dur, nous avons tout partagé ensemble, le malheur comme le bonheur. Maintenant, tout est rentré dans l'ordre. Je ne fais que ce qu'il dit. En tant que commandant, je gère tout pour lui. Mon interview sur Waf TV/radio avait soulevé beaucoup de commentaires, surtout chez ceux qui sont animés de mauvaises intentions.
Et, quand il y a un espoir de paix, les fossoyeurs commencent à
détruire tout. Et sur Rfm, mon émissaire, Chick Norris, s'était exprimé sur la
question.
Dans ces deux organes, nous avions salué les actions du
président Wade et du ministre Farba Senghor, mais malheureusement, ces passages
ont été censurés. D'ailleurs, j'avais rappelé que Me Wade avait dit qu'il
allait mettre fin à ce conflit, un jour. Toutefois, des hommes, de mauvaise
foi, tapis dans l'ombre, rament à contre-courant. Les journalistes qui ont
censuré ces propos me connaissent bien.
L'apport du président Wade et Farba
Senghor dans la résolution du conflit
Le président de la République, Maître
Abdoulaye Wade a fait des pas de géant dans la résolution du conflit. Il en est
de même pour Farba Senghor et le commissaire Thiaw.
Et nous croyons fermement à ces trois
personnes pour la résolution du conflit casamançais. Comme vous le savez, dans
le cadre des rapports entre sérére et diola, nous avons plus de considérations
pour les Sérères que pour nos propres parents. Nous n'accordons aucun crédit aux
cadres casamançais. Avec le commissaire Thiaw, nous avions traversé des épreuves
très dures.
On discutait souvent du conflit dans
son bureau. Nous l'avions connu grâce à Farba Senghor qui a fait de telle sorte
qu'il n'a pas eu peur de nous. Et depuis lors, nos relations se sont
consolidées. Donc, nous remercions infiniment Me Wade, Farba Senghor et le
commissaire Thiaw qui doit retourner dans ses fonctions, pour apporter sa
contribution car, au commencement, il était là. Mais, il y a des gens qui
veulent torpiller cette dynamique de paix. -Le commissaire Thiaw a été muté
récemment de Ziguinchor-.
Les pourfendeurs de la paix…
Les pourfendeurs de la paix…
Ces pourfendeurs de la paix, on les connait. Ce sont les ennemis de la nation. Parmi lesquels, on peut citer les cadres casamançais, Abdoulaye Baldé. Sans le ministre Farba Senghor, beaucoup de choses très graves se seraient passées en Casamance.
Je le jure.
Le ministre Farba Senghor a beaucoup soutenu le maquis
Le ministre Farba Senghor nous a beaucoup soutenus. Des téléviseurs et autres portables ont été distribués dans le maquis pour qu'on puisse communiquer.
Le ministre Farba Senghor a beaucoup soutenu le maquis
Le ministre Farba Senghor nous a beaucoup soutenus. Des téléviseurs et autres portables ont été distribués dans le maquis pour qu'on puisse communiquer.
Nous avions donné notre accord pour la
venue de Essamay Diatta à Dakar, pour rencontrer le Président de la République
et le ministre Farba Senghor. Ce dernier voulait qu'on dépose les armes tous
ensemble et qu'on négocie une paix définitive. Cependant, Essamay a été détourné
de son objectif par les cadres casamançais. Il est même parti dans le cabinet de
l'un d'entre eux sans nous en informer.
C'est pourquoi, nous l'avions tué dès
son retour, parce qu'il a outrepassé la mission que lui a confiée Salif Sadio.
Or, les différents cantonnements avaient parlé le même langage. Et nous tous,
nous étions derrière Salif Sadio, pour la paix. Essamay avait été amené à Dakar
par le vieux Lamine Cissé, président des sages. Le processus de paix a été ainsi
torpillé par un complot. Depuis lors, je parle au nom de Salif Sadio, sans être
démenti. Tout le monde est d'accord sur cela et, c'est la vérité. Je porte le
même boubou que celui que j'avais porté à la télé Walf. Je suis le
même
Y a-t-il des problèmes entre les factions du Mfdc?
Dire que nous sommes tous d'accord est
faux. Puisque même au sein du gouvernement, il peut y avoir des points de vue
différents, par rapport à telle ou telle question. D'ailleurs, nous sommes
toujours très remontés contre César, puisque nous étions ensemble en Guinée
Bissau et c'est à cause de lui que nous avons traversé la frontière pour venir
nous installer dans le Fogny.
Les allégations de César sont fausses…
Nous ne sommes pas tous d'accord. Maintenant, s'il dit aussi que nous, les hommes de Salif, ne voulons pas la paix, c'est faux. En ce qui nous concerne, nous avons réaffirmé notre volonté de paix devant le président Wade, le ministre Farba Senghor, le commissaire Thiaw et les populations casamançaises.
Pour arriver à la paix, ne devons-nous faire d'autres accords comme ceux de 2004?
C'est exact, c'est ce que nous voulons d'ailleurs. Notre faction n'est pas concernée par les réunions qui n'aboutiront à rien du tout comme celles de Djignaki, Mongone, Balonguine, Wangran. Nous n'avons besoin de personne là-bas. Aucun de mes hommes n'a participé à ces rencontres bidon.
L'ex-gouverneur de Dakar Saliou
Sambou vous interdit-il de prendre l'appui du
gouvernement?
Le gouverneur Saliou Sambou bénéficie d'un salaire. Ce qui n'est pas le cas des rebelles qui sont en brousse. Le président de la République, le ministre Farba Senghor et le commissaire Thiaw nous ont demandé de déposer les armes. Sans appui, comment allons-nous vivre et entretenir nos familles ou satisfaire nos besoins les plus élémentaires, alors que nous n'avons aucune ressource?
Pourquoi, alors, Saliou Sambou, demande-t-il qu'on refuse de
prendre l'aide du gouvernement?
Est-ce lui ou Atépa qui nous nourrissent?
Ces gens-là comme Saliou Sambou ont leur salaire pour vivre et
ne pensent jamais à nos conditions de vie.
Ils veulent nous interdire que le vieux
nous aide. Comment allons-nous vivre? C'est grâce à cet appui que nous vivons et
c'est logique. Cela évite les braquages et les tueries inutiles. Nous, les
hommes de Salif Sadio, nous respectons nos engagements. Nous ne sommes pas comme
les César. Même dans la manière de procéder, par exemple, lorsque nous sortons,
pour faire des dégâts, nous réussissons, c'est parce que nous faisons précéder
nos sorties d'une grande préparation mystique.
Y a-t-il des gens qui font de ce conflit un fonds de commerce?
Ils sont très nombreux. Je peux citer Moustapha Bassène, les cadres casamançais et tant d'autres. Tout ce monde là ne veut pas que le conflit prenne fin.
Moustapha Bassène ignoré dans le maquis
Notre faction ne le connaissait pas. C'est grâce à nous que toutes ses machinations ont été révélées au grand public. Le ministre Farba Senghor et le commissaire Thiaw sont mes témoins. Je suis un diola, je suis engagé et je ne dis que la vérité.
Le ministre Farba Senghor est utile au maquis
Farba Senghor nous est d'un apport important. Il est à l'origine de la confection de nos cartes d'identité et de nos extraits de naissance.
Si nous avons la paix, c'est grâce à
Farba. Les hommes de Salif Sadio sont disciplinés. Quand ils te disent qu'ils
restent tranquilles, ils respectent leurs paroles. Demandez au commissaire Thiaw
ou à Farba Senghor. D'ailleurs, nous communiquons sans problème avec eux sur le
processus de paix. Quant à Abdoulaye Baldé, nous l'ignorons. Nous ne
reconnaissons que Farba, Me Wade et le commissaire Thiaw. Beaucoup de personnes
torpillent les actions de Farba Senghor.
Quand tu parles de lui dans la presse,
les journalistes le censurent. Or, c'est grâce à Farba que la conflit peut
connaitre un dénouement heureux pour tout le monde et que le pire a été évité.
Nous ne reconnaissons que Farba. Des gens sont venus nous dire de prendre langue
avec Saliou Sambou et un professeur du lycée Djignabo.
Nous avons refusé car, nous ne
connaissons que Farba Senghor. Nous avons besoin de lui pour finaliser le
processus de paix. Moi-même, J'ai été l'objet, en vain, de plusieurs complots
des fossoyeurs de la paix. Mais finalement, je suis sorti victorieux en prenant
le dessus sur eux. La question principale, maintenant, est de savoir ce que
nous ferons, ce que nous deviendrons, avec l'avènement de la paix.
C'est de cela que nous voulons discuter
avec Farba Senghor et le Président de la République. Je souhaite que mes propos
parviennent au Président de la République à qui je demande de sauvegarder les
avancées du processus de paix. En ce qui me concerne, je ne laisserai personne
détruire nos acquis.
Quand à vous, votre travail de
journaliste est transparent car, ceux que j'ai rencontrés auparavant n'ont pas
voulu sortir tout ce que j'ai dit de bien sur le Président Wade et sur le
ministre Farba Senghor, alors qu'ils sont les seuls acteurs de la paix
véritable.
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