La demande de fréquence de la TFM ne pose ’’ aucun problème’’ selon Moustapha Guirassy

Dakar, 11 déc (APS) – Le ministre de la Communication Moustapha Guirassy a assuré vendredi devant les Sénateurs qu’il n’y a ’’aucun problème’’ autour de la demande de fréquence de la Télévision Futurs Média (TFM) qui selon lui est ’’en train d’être examinée’’.

‘’Il n’y a aucun problème, aucun enjeu, c’est une demande comme toute autre demande et elle est en train d’être examinée’’, a indiqué M. Guirassy, soutenant que le retard dans le traitement du dossier s’explique par les deux demandes de changements ’’assez importantes’’ faites par les promoteurs.

Moustapha Guirassy défendait le projet de budget de son département devant les Sénateurs.

Selon lui, dans un premier temps, le promoteur a fait une assignation de fréquence pour une télévision thématique, culturelle. Il a ensuite demandé un changement.

’’Il voulait plutôt une télévision généraliste, ce qui peut induire un changement dans la notification, l’analyse, l’examen de ce dossier’’, a expliqué le ministre.

‘’Deuxième changement majeur de la part du promoteur, c’est le mode de diffusion. Le groupe demandait dans un premier temps une diffusion hertzienne, mais dans un deuxième temps, c’était par voie satellitaire. Là aussi l’impact et les diffusions ne sont pas les mêmes’’, a poursuivit le porte parole du gouvernement.

Il a ajouté ‘’c’est une question simplement de justice, une question d’équité, une question tout à fait banale. Je ne voudrais pas personnalisé cette question, j’ai énormément de demandes de citoyens sénégalais pour des fréquences radios (…), mais je crois que jusqu’ici il n’y a pas eu de problème’’.

Selon lui ‘’la gestion des fréquences c’est un patrimoine national qui est géré, c’est au même titre que les parcelles, les terres,n’importe quel citoyen a le droit de demander une parcelle de terre, mais il ne peut pas obliger l’Etat à absolument lui garantir qu’il obtiendra en fait cette parcelle’’.

Le projet de budget du Ministère de la Communication pour l’année 2010 a été arrêté à la somme de 7.465.843.460FCFA contre 8.339.215.320FCFA en 2009, soit une baisse de 873.371.860FCFA en valeur absolue et de 10,47% en valeur relative.