Mort, résurrection glorieuse, entrée au ciel et couronnement de la Vierge Marie, mère de Jésus… Nous parlons ici de l’Assomption qui sera célébrée demain, mercredi 15 août, par la communauté catholique. Assomption (d’un mot latin qui signifie « enlever ») et non ascension (monter) pour montrer que Marie fut enlevée au ciel, en corps et en âme, en vertu d’un privilège particulier. Fixée au 15 août, au commencement du VIe siècle, la fête de l’Assomption s’enrichit d’une vigile dès le début du VIIIe siècle. Marie est « la servante du Seigneur » comme le dit le Magnificat. Elle accompagne la vie de Jésus car elle est à sa manière une disciple. Une femme qui a su écouter la Parole de Vie et se mettre à son service.
Marie est désignée comme la première des croyantes parce qu’elle a cru en la venue du Christ. La fête de l’Assomption est issue de cette « logique » de foi. Si Marie est la première de ceux qui ont placé leur foi en Jésus, il est naturel qu’en elle soit manifestée avant tout autre ce en quoi elle a vraiment cru. Or, la Résurrection de la chair fait partie de sa foi.
L’Assomption est la célébration de l’accueil en Marie de la vie éternelle jusque dans sa chair.
Au Sénégal l’Assomption est par ailleurs traditionnellement et intensément vécue de manière disons… récréative, une sorte de cachet de l’« originalité sénégalaise ». L’occasion de se laisser aller à des réjouissances et à des manifestations ludiques. Ainsi, chaque année, différents événements sont organisés, en particulier à Oussouye en Casamance, à Fadiouth sur la petite côte, et à Saint-Louis, l’ancienne capitale.
A toute la communauté catholique du Sénégal, le groupe Sud Communication souhaite une excellente fête dans la ferveur religieuse.
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