Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a souligné l’importance de construire des crèches et garderies dans les établissements pénitentiaires pour les enfants des femmes privées de liberté, afin de respecter leurs droits.
‘’Le CESE a recommandé, pour les femmes en situation de privation de liberté, la construction, dans les établissements pénitentiaires, de crèches et garderies pour les enfants des détenues et du personnel administratif pour le développement psychomoteur de ces enfants’’, mentionne le rapporteur de la commission du genre de l’équité et de la bonne gouvernance du CESE.
Maimouna Isabelle Dieng Sène lisait, jeudi, le rapport de cette commission au cours de la deuxième session ordinaire de l’année 2014 et qui a pour thème: ‘’Droit de la femme : acquis, enjeux et perspectives’’.
Selon elle, ‘’les bébés sont dans les mêmes cellules que leurs mamans et les autres prisonnières. Ce qui contrevient aux conventions que nous avons signées’’.
‘’Il faut faire en sorte que les enfants soient séparés de leurs mamans et qu’ils ne vivent pas les conditions carcérales comme s’ils étaient prisonniers de la même manière que leurs mamans, alors qu’ils ne se sont coupables d’aucun délit’’, a ajouté Mme Sène.
Le rapport approuvé à l’unanimité a notamment axé ses recommandations sur l’augmentation de l’indemnité journalière d’entretien des femmes à 1.000 francs au lieu de 650 francs et à l'introduction particulière d’une prise en charge médicale;
Selon Mme Sène, ''c’est avec cette même indemnité qu’il faut nourrir et soigner les femmes en détention''.
Le rapport met également l'accent sur la nécessité de recruter une équipe pluridisciplinaire en vue du renforcement de la prise en charge psycho-sociale des femmes et jeunes filles en situation de privation de liberté.
Mme Sène a rappelé que l’’évolution, sur le plan légal et institutionnel de la structure des politiques et des programmes, renseigne sur les nombreux efforts et sacrifices consentis par l’ensemble des militants et acteurs pour la réalisation des droits des femmes au Sénégal.
‘’Cependant de nombreuses contraintes et limites sont constatées pour une pleine jouissance des droits reconnus à la femme sénégalaise’’, a-t-elle souligné.
Elle a en outre indiqué que le CESE ‘’préconise des mesures de rupture pour les changements de paradigmes dans l’orientation, l’élaboration la mise en œuvre le suivi et l'évaluation des politiques et programmes’’
Le rapport recommande également le renforcement des politiques de communication et d’éducation pour une meilleure prise en compte de la problématique du genre au Sénégal.
Pour sa part, le ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfance, Mariama Sarr, a signalé que le ministère de la Justice sera interpellé sur cette question.
Elle a assuré que son département travaillera avec notamment l’Association des juristes sénégalaises (AJS) pour porter le combat.
12 Commentaires
Mbourou
En Novembre, 2014 (19:38 PM)Rebelle
En Novembre, 2014 (20:11 PM)@cese
En Novembre, 2014 (20:29 PM)???
En Novembre, 2014 (21:11 PM)Lynx
En Novembre, 2014 (21:47 PM)Mboula
En Novembre, 2014 (22:23 PM)Vous aitent des tatoneures frofesionelle les enfents nont pas de place dans la prison bande de cretin si vous aitent réélement preocuper pour les enfents le gouvernement doit les prendre en charge en dehor des prison.
Luc
En Novembre, 2014 (22:42 PM)Je comprends qu'ils veuillent prouver leur existence et leur utilité mais de là a débiter des conneries et idioties commence a inquieter. Après une proposition d'augmentation de salaires pour les membres de cette institution, voilà qu'on nous balance une idée saugrenue qui n'a aucun sens, ni intérêt
Saidati
En Novembre, 2014 (22:50 PM)Tapha Diop
En Novembre, 2014 (08:08 AM)Manipulateur
Aida
En Novembre, 2014 (08:30 AM)Counda
En Novembre, 2014 (08:33 AM)Doomu Djoloff
En Novembre, 2014 (13:28 PM)Participer à la Discussion