Une source de l'armée de Guinée-Bissau avait indiqué vendredi à l'AFP que la principale base de Salif Sadio, à la frontière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau, était tombée aux mains de l'armée bissau-guinéenne jeudi soir.
Selon cette source, cette base située à Baraca Mandioca en territoire sénégalais, à proximité de la frontière et à environ 9 kilomètres au nord de la ville de Sao Domingos (nord-ouest de la Guinée Bissau), est tombée aux mains des soldats bissau-guinéens après plusieurs heures de combats.
Le président bissau-guinéen a déclaré à la presse à son arrivée samedi à l'aéroport de Nouakchott: "Nous les avons accueillis en réfugiés (les militants indépendantistes de Casamance). Ils se sont révélés des rebelles, ils ont violé nos frontières et se sont livrés à des actes de rébellion contre notre territoire et notre peuple, alors notre armée a été obligée d'intervnir" a-t-il dit.
L'offensive bissau-guinéenne, entamée le 15 mars, visait à démanteler des bases arrières, situées notamment en territoire bissau-guinéen, de Salif Sadio, autoproclamé "général" du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, ex-indépendantiste) et qui refuse le processus de paix en cours entre le gouvernement sénégalais et le MFDC.
M. Viera doit notamment avoir des entretiens avec le colonel Ely Ould Mohamed Vall, le chef de la junte au pouvoir depuis août 2005 après le renversement du régime du président Maaouiya Ould Taya.
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