Me Ousmane Ngom a aussi décidé de porter plainte contre le Groupe Futurs Médias de Youssou Ndour, propriétaire dudit journal,
Selon le communiqué signé de son conseiller en communication, Mbaye Thiam, Me Ngom considère que l’article inscriminé "courageusement" anonyme est un "tissu d’allégations fausses et mensongères qui portent atteinte à sa dignité et à son honorabilité".
Me Ngom a décidé également de traduire devant la justice "ceux qui ont pris la responsabilité de publier de telles inepties et leurs complices", note le communiqué, qui précise qu’il a déjà saisi son avocat à cet effet et qu’une citation directe leur sera servi dans les meilleur délais.
A en croire le document cité en référence, "Me Ngom a ajouté que c’est toujours avec un pincement de coeur qu’il engage des poursuites contre des journalistes du fait de son attachement à la liberté de presse".
Mais, souligne le document, "lorsqu’on confond délit de presse avec délit de droit commun (diffamation) commis par un moyen de diffusion publique, il est nécessaire qu’on vous rappelle par les tribunaux que liberté de presse rime avec responsabilité".
Le journal L’Observateur a publié dans son édition d’hier jeudi 10 janvier 2008, une lettre anonyme écrite par des policiers. Une lettre qui parle de détournement de 478 millions de francs Cfa destinés à l’achat de tenues. Le ministre Ousmane Ngom aurait aussi badigeonné le ministère pour 2 milliards et sans appel d’offres, selon la lettre qui évoque aussi des surfacturations dans les opérations d’interconnexion informatique des commissariats. La facture initiale prévue n’étant que 600 milliards Cfa alors que les travaux auraient été réalisés à 1,3 milliard.
Le commissaire Assane Ndoye, nouvellement installé à la tête de la Police nationale est présenté sous les traits d’un individu au passé "tortueux". On y apprend que le commissaire Assane Ndoye, nouveau Dgsn, n’aurait eu que le Bfem. Les auteurs de la lettre rappellent que le commissaire Ndoye avait eu des problèmes pour avoir substitué ses empreintes digitales alors qu’il était à la Direction de la Police judiciaire sous les ordres du Colonel Jaraaf Farba Faye. Le subterfuge découvert, le commissaire Ndoye serait passé devant le conseil de discipline et n’aurait ainsi échappé que de justesse à la radiation. A cela, s’ajoutent, selon le contenu de la lettre exploitée par L’Obs, des affaires de corruption, de délation...
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