Des personnes malintentionnées dont j'ignore l'identité, m'ont incriminé dans une affaire de vol de voitures, je ne sais à quel endroit ni à quel moment. Je me suis retrouvé un beau matin face aux gendarmes qui, je ne sais en raison de quelles preuves palpables, m'ont déféré au parquet pour le délit de vol de voitures. Depuis plus de 8 ans, j'attends le jour de mon jugement comme tout prévenu. Mais malheureusement pour moi, chaque année depuis 1998, je vis dans la désillusion. Pourtant des gens qui ont tué, violé, agressé et dilapidé les biens des gens, ont été jugés. Pourquoi pas moi qu'on accuse pour le délit de vol de voitures. Ce que je demande et j'espère que j'ai ce droit en tant que prévenu, c'est d'être jugé. Je ne veux ni liberté provisoire, ni autre chose. Mon emprisonnement a affecté ma famille dont je suis le soutien. La dèche et la misère ont fini par avoir le dessus sur mes parents.
Cette situation que je vis actuellement est tellement atroce, que j'ai l'intention de prendre une décision malheureuse à partir de l'année prochaine. C'est-à-dire mettre fin à ma vie si, à la fin de l'année, je ne suis pas jugé. Je suis impuissant face à cette situation et je n'ai plus le courage ni la force de l'affronter. Je n'admets pas que le juge du premier cabinet me loge à la même enseigne que les malfaiteurs qui ont tenté de multiples évasions. Ce juge ne m'a jamais auditionné et je ne sais pas pourquoi. Je ne quémande rien de la justice. Je veux juste que le jugement ait lieu le plus rapidement possible. J'en profite pour vous apprendre que la majorité des «correctionnels» vivent la même situation que moi. C'est-à-dire qu'ils sont là depuis des années sans être jugés. Je demande aux autorités judiciaires, gouvernementales et aux députés de refuser cela avant que l'irréparable ne se produise à la prison de Rebeuss». De la part d'un détenu désespéré M.N Nb : Le titre et le chapeau sont de la Rédaction
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