Nouvelle agence de collecte et de traitement des ordures : Dans l’attente des premières mesures d’urgence

Le ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature, Thierno Lô et les acteurs impliqués dans la collecte et la gestion des ordures dans la région de Dakar étaient hier en conclave aux fins de réfléchir sur les prochaines mesures d’urgence à prendre pour rendre la ville de Dakar propre et sur la mise en place de la future agence chargée de la collecte et du traitement des ordures.

La gestion calamiteuse de la collecte des ordures qui a été tant décriée par les populations au cours de la saison hivernale écoulée et qui a valu à Ama Sénégal une première suspension de contrat n’a pas été assez dissuasive pour pousser les agents de ladite société à corriger les dysfonctionnements constatés dans le système d’enlèvement des ordures. Depuis près de deux mois, la ville de Dakar et sa banlieue vivent une situation identique à celle de la saison écoulée, notamment avec le trop plein d’ordures ménagères qui sont déversées sur la place publique, pire sur la voie goudronnée, avec les conséquences que cela suppose. Malgré l’engagement pris par le Directeur général de Ama Sénégal, il y a dix jours, pour faire disparaître les dépôts d’ordures et les tas d’immondices de la voie publique, l’annonce par le gouvernement du Sénégal lundi dernier de la rupture de contrat pour une seconde fois avec Ama Sénégal sonne comme un constat d’échec du dernier baroud d’honneur d’Ama Sénégal pour rendre la ville de Dakar propre.

Aujourd’hui, c’est le ministère de l’Environnement qui a en charge la gestion des ordures et cela par la mise en place prochaine d’une agence chargée de la collecte et du traitement des ordures.

Il est heureux que les acteurs concernés par cette mesure à savoir le ministère de l’Environnement en sa qualité de coordonnateur, les acteurs du cadre de vie, les représentants de la communauté des agglomérations de Dakar, et le gouverneur de Dakar, prennent langue pour tracer les contours d’une riposte énergique et proportionnelle à l’ampleur des désagréments occasionnés par les dysfonctionnements dans la collecte et le traitement des ordures.