Depuis hier, le président de la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop, Mame Birame Wathie est entre les mains de la police. Aux dernières nouvelles, il était en garde-à-vue au commissariat central de Dakar. C’est à Touba où il se trouvait pour rencontrer le khalife général des mourides pour l’informer de la grève de la faculté des lettres qui perdure depuis plus de deux mois, que le responsable des étudiants de ladite faculté a été arrêté par la police de Mbacké. Aussitôt, il a été transféré à Dakar.
Matar Kalla Niang, secrétaire général adjoint de l’amicale et par ailleurs chargé de la communication qui nous a donné l’information a précisé que l’ordre d’arrêter Mame Birame Wathie est venu d’en haut et que c’est pour ‘briser’ le mouvement de grève des étudiants de la faculté des lettres. ‘Les autorités nous ont envoyé des lutteurs pour casser le mouvement, récemment ce sont les policiers qui nous ont attaqués à l’intérieur du campus. Maintenant, elles croient qu’en arrêtant Mame Birame Wathie, elles vont casser le mouvement. C’est faux’, fulmine-t-il. A en croire, le chargé de la communication de la faculté des lettres, 15 membres du bureau se sont volontairement rendus au commissariat central de Dakar pour être mis aux arrêts en signe de solidarité à leur responsable. Mais les policiers leur ont répondu qu’ils ne voulaient pas les arrêter. C’est pourquoi, les étudiants de la faculté de lettres promettent de poursuivre le mouvement de grève au retour des vacances scolaires dans une semaine, à moins d’être reçus entre temps par le ministre de l’Education pour discuter de leur plate-forme revendicative.
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