La région médicale de Louga veut porter le taux de prévalence contraceptive à 25 % d’ici 2015. L’objectif a été décliné au cours d’un forum de sensibilisation organisé avec le soutien de Intra health et du réseau Siggil. Selon les autorités sanitaires de la région, le programme de Planification familiale n’est pas dans ses beaux jours. Actuellement le taux de prévalence contraceptive n’est que de 3 %. Aussi 32 % des femmes qui désirent accéder à la Planification familiale ne viennent pas jusqu’aux structures sanitaires pour bénéficier d’une méthode de contraception. Pour le chef de service régional de l’Education pour la santé, Mme Sarr Bineta Bocoum, les raisons sont que, les femmes ont des difficultés d’accès aux méthodes contraceptives liées, d’une part, au refus du mari qui ne comprend pas les enjeux de la Pf et l’intérêt de l’espacement des naissances pour l’intérêt de la famille, d’autre part, l’existence de réelles difficultés de ces femmes à accéder à l’information et du service au niveau des structures sanitaires du fait notamment de l’insuffisance du personnel et de matériel adéquat ».
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