La célébration de la 28ème édition de la quinzaine nationale de la Femme a été l’occasion pour les femmes de la commune de Saint louis de réfléchir sur l’ensemble des problèmes sociaux auxquels elles sont confrontées mais aussi de réfléchir sur les attitudes des unes et des autres s’agissant des gaspillages notées lors des cérémonies familiales.
Le forum organisé dans les locaux de la chambre de commerce a également permis aux hommes de donner leur avis sur la question de la parité, c’est dans ce sens que le le préfet du département de Saint-Louis, Serigne Mbaye , a invité les femmes à poursuivre la réflexion pour bien décoder le message délivré par le chef de l'Etat à travers l'adoption du projet de loi sur la parité qui, selon lui, symbolise un message fort, pertinent et destiné aux femmes sénégalaises qui doit leur permettre de comprendre qu'il est temps de rompre d'avec la mentalité d'éternelle assistée, de partir de leur propre créativité pour se réaliser, de ne plus accepter d'être ravalée au simple rang de ménagère. Toutefois Serigne Mbaye a été laissé entendre que cette parité « ne signifie pas sinécure pour les femmes ». Au contraire, a-t-il précisé, ces dernières doivent saisir la balle au rebond pour montrer à la face du monde ce dont elles sont réellement capables .Les femmes très sensibles a ce discours sont intervenues pour reconnaitre que des changements doivent être apportés dans les mentalités. Mme Thérése Sambou Cissé, la présidente du comité consultatif communal et ses autres camarades à l’instar du chef du service départemental du développement communautaire, Mme Sala Mbaye Dieng a déploré avec la dernière énergie les gaspillages dans les cérémonies familiales et souligné la nécessité absolue de rompre avec le folklore et les caravanes inutiles, de lever les contraintes et les entraves liées à l'autonomisation des femmes. Toutes ont émis le souhait de changer de comportement par rapport aux gaspillages cérémoniaux sans toutefois cacher leur farouche détermination à accéder au même titre que les hommes aux instances de décision, aux terres de culture, aux financements, à occuper certains postes de responsabilité et améliorer ainsi leur statut politique.
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