Non aux télés programmées annoncées par Abdoulaye Wade. C’est le cri de cœur lancé par l’Afp qui, par la même occasion, est de tout cœur avec Youssou Ndour dans son projet de télévision bloqué par le régime libéral.
Les camarades du Secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp), Moustapha Niasse, ont dénoncé avec la dernière énergie «la remise en question de la liberté de la presse, sous le prétexte de la réforme du Code de la Presse», engagée par le régime libéral en place. Pis, ils ont fustigé l’attitude du chef de l’Etat et de son «clan», notamment dans son dessein de créer des médias dits «panafricains». Ainsi, ils ont apporté un soutien de taille au patron du Groupe Futurs Médias, Youssou Ndour, à qui les autorités étatiques continuent de refuser une licence pour l’ouverture de sa télévision. «Non content de s’être honteusement appropriés les médias d’Etat, Me Wade et son clan investissent à tour de bras pour créer des groupes de presse préprogrammés, tout en parsemant d’obstacles artificiels les projets d’autres Sénégalais comme Youssou Ndour.»
Et comme si cela ne suffisait pas, «les progressistes» ont pesté contre le «zèle renouvelé» du ministre de l’Intérieur qui, selon eux, «continue d’emboîter le pas à Me Wade (…) pour organiser un semblant de concertation, pour la revue du Code électoral». Face à cette situation, le Bureau politique de l’Afp dénonce avec la dernière énergie le «hold-up électoral p que prépare Me Abdoulaye Wade et dont la première phase est en cours», lit-on dans le communiqué daté d’hier. Et dans cette même lancée, les partisans de Niasse ont dit toute leur indignation, suite à la récente démission forcée du président de la Cena. Car, selon eux, «le harcèlement, à la limite de la terreur, que le chef de l’Etat a exercé directement sur le Président de la Cena, pour le contraindre à la démission, est une forfaiture de plus qui en annonce d’autres, aux seuls fins de confisquer la souveraineté populaire».
Par ailleurs, le leader de l’Afp et de ses compagnons se sont offusqués de l’attitude des libéraux, qui n’ont pas hésité un seul instant à profiter du pèlerinage à La Mecque pour y battre campagne. «Ce régime exporte la politique politicienne jusque dans les Lieux Saints, en y organisant des traquenards, au détriment des fidèles qui ont effectué un long voyage pour se livrer à leurs dévotions», ont-ils dénoncé. Les dérives aux accents de meeting ne font que traduire «la médiocrité intégrale qui habite ceux qui nous gouvernent». Pour eux, «les frontières de l’interdit doivent obéir à leur obsession : durer au pouvoir».
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