La terre est un sujet de passions. Elle renferme les germes de dérives. La saison de révoltes locales se poursuit dans le Gandiolé, après Mbane et Sangalkam. L’équilibre est dans la prise en charge du coût social de la nécessaire modernisation des outils de production.
Les racines sont si attachées à la terre que celle-ci suscite passions et dérives. La loi sur le domaine national, verrou à la propriété familiale, est un exemple de centre de tous les élans régionalistes. N’est-ce pas que la Casamance a inspiré, sans que les locuteurs s’en rendent compte, une catégorisation entre Nordistes (spoliateurs) et Sudistes (légitimes propriétaires) ? Cette fois-ci, c’est le Nord qui fait monter l’adrénaline. Dans les Communautés rurales de Ronkh, Nguithie et Diama, les populations mettent de l’huile sur le feu du projet huilier Sen Ethanol. En tout cas, c’est le décor largement relayé par la presse. La quête d’une alternative à la trop lourde facture énergétique motive le projet de production de biocarburants. Un principe économique pertinent pour un pays qui a vu le volume de ses importations de produits pétroliers augmenter de près de 24%. Cela représente 78% en valeur financière (de 184 milliards en 2000 à 327 milliards CFA en 2005. De 37,4%, la part des produits pétroliers évolue à 42,9% de 2000 à 2005. La tendance se confirme encore.
Les données fournies par les services spécialisées en statistique sont parlantes. Pas plus que la revendication des populations. Elles veulent savoir ! La réforme annoncée de la Loi sur le Domaine national est un pas. Des paysans exclus de tout droit à la propriété peuvent espérer leur exploitation voire une capacité à lever des fonds. Seulement, l’impact social de ces projets ne fait jamais l’objet d’une sensibilisation. La communication lève tout sentiment de repli sur des instincts sociaux de fierté blessée. Il s’agit de trouver un compromis dynamique entre la nécessité de préserver les acquis de la tradition et l’urgence de trouver des moteurs à l’économie. L’implantation d’une exploitation de plusieurs milliards a un point d’articulation avec l’environnement social. Ce n’est pas une remise en cause de la propriété et de la légalité. C’est juste une question de voisinage réglée, dans d’autres contextes, par le pacte social. Les mines, par exemple, consentent des dépenses en santé, éducation et autres infrastructures pour améliorer le quotidien des sites d’exploitation. Hélas, pour les promoteurs, la guerre médiatique prime sur les scènes de fraternisation à l’échelle locale !
La fronde fait tâche d’huile. Après Ronkh, Niadel, Guiladou et Yowré sont annoncés. Le propos se durcit lorsque, comme à Kédougou il y a près de quatre années, les habitants parlent d’« importés » pour nommer les ouvriers et techniciens engagés dans la réalisation des projets. La misère crée des vocations de xénophobe… Le pire sa cache dans des accusations de profanation de cimetières (Bélel Mbaye, de Nadiel 3, de Sadiélya ) et autres lieux de rites. Les religieux s’en mêlent, chapelet et châle au vent pour défier la tempête de désacralisation. La terre est un sujet de passions voire de délires. Il urge de fermer cette parenthèse de luttes locales pour préserver un patrimoine appelé à évoluer dans le schéma global de l’économie. L’émergence a un prix, plus onéreux que la daba et l’hilaire. Il importe aussi que le passé et la modernité abordent les voies de l’avenir en parlant le même langage. Qu’il serait bon de faire l’économie des troubles coûteux de Mbane et Sangalkam ! Alors, balle (de plomb ?) à… TERRE !
6 Commentaires
Diabluss
En Novembre, 2012 (17:13 PM)Satan n'est pas égoïste. Satan nous donne un pouvoir inné et nous devenons très fort spirituellement. A l'inverse des religions de la voie de la main droite, ou les adhérents prient toujours et recherchent leurs dieu,Satan vient à nous de lui même. Plusieurs fois, nous pouvons le resentir. Il vient nous guider quand nous tombons dans l'inquietude ou que nous faisons de mauvaises expériences.
Il nous guide directement à ce dont nous avons besoin pour être heureux.
En nous engageant, nous faisons un rituel formel. Il se fait par par volonté de liberté. Nous faisons un choix, opposé à ce vers quoi nous entrainne en récitant des prières pré-concues en face de bandes d'idiots.
Le rituel initiatique est très personnel, à moins que vous décidiez de faire participé des amis, ou de le faire en groupe.
Vous aurez besoin de:
Une ou plusieurs bougies noir, bleues ou rouges (autant que vous voudrez)
Une lame de rasoir stérile
Un bout de papier propre, assez large pour écrire la prière en dessous.
Un porte plume, avec lequel vous signerez votre nom en lettres de sang (en imbibant la plume dans votre sang)
Ecrire la prière suivante:
Devant le tout puissant et inéffable Dieu Satan/Lucifer et en présence de tout les démons de l'enfer, qui êtes les vrais dieux, moi (votre nom complet), renonce à quelque allégence qui fût par le passé ou dans le présent. Je renonce au mensonge religieux monothéiste, je rennonce à CES MESSAGES, vile et sans valeur, je renonce à son infamie, son odieusité, et pourri.
Je proclame Satan/Lucifer comme mon seul et unique Dieu. Je promet de le reconnaitre et de l'honnoré en toute chose, sans reserve ni désir de retour en arrière, son aide est la garantie de l'accomplissement de mes efforts.
Il est important de prendre un bain avant tout rituel ou pratique, c'est un signe de respect. Quand vous êtes prêt, vous pouvez allumé les bougies. Prennez celles dont vous avez besoin, piquez l'index de votre main gauche, pressez pour que le sang sorte.
Récitez la prière à haute voix ou dans votre tête.
Pliez le papier et laissez le brûller dans la flame de la bougie. Beaucoup d'entre vous restent en état méditative jusqu'à que la bougie se consûme entièrement.
A la fin du rituel, finir par ces mots " ainsi soit il". Et "Je te salut Satan"
Isakhaa
En Novembre, 2012 (17:42 PM)PIRE, CES PERES ET MERES DE FAMILLE LAISSES A LEUR SORT SANS AUCUNE INFORMATION CONCERNANT L'EVOLUTION DU TRAITEMENT DE LEURS INDEMNITES, ONT DECIDE DE MANIFESTER LEURS COLERES.
UNE BONNE PARTIE DES CONCERNES SONT EN TRAIN DE SE CONCERTER POUR ORGANISER UNE GRANDE MARCHE SURPISE ET UNE VASTE CAMPAGNE DE MEDIATISATION, POUR DENONCER CET ETAT DE FAIT QUI EST UNE VIOLATION FLAGRANTE DES DROITS DU TRAVAILLEURS.
QUAND ON PREND LA DECISION DE METTRE FIN AU CONTRAT D'UN PERE OU D’UNE MERE DE FAMILLE, IL FAUT AVOIR LA DECENSE DE LUI PAYER SES INDEMNITES DANS LES DELAIS RAISONNABLES.
Blessing
En Novembre, 2012 (18:05 PM)GOD bless israel ac sengal ac kep kou sop israel
Lkk
En Novembre, 2012 (18:38 PM)merci
Pas Possible
En Novembre, 2012 (18:56 PM)Djiiw
En Novembre, 2012 (20:43 PM)Participer à la Discussion