APA - Dakar (Sénégal) La police sénégalaise a adressé une sévère mise en garde aux éventuels candidats à l’immigration clandestine et à leurs complices, les avertissant qu’is « trouveront la loi sur leur chemin », parce que l’Etat à obligation de protéger les citoyens contre les dangers de mort.
Dans une intervention à la Radio futurs médias (Rfm, privée), vendredi soir, le colonel Alioune Ndiaye, porte-parole de la Police sénégalaise, a affirmé que les forces de sécurité étaient désormais « mobilisées pour mettre fin » aux immigrations clandestines à partir du territoire national.
La gendarmerie et la police ont intercepté, ces derniers temps et en différents endroits du Sénégal, des groupes de jeunes qui tentaient d’immigrer clandestinement en l’Europe. Leurs complices sont tombés aussi dans les filets des forces dé sécurité.
Police et gendarmerie vont « accentuer la surveillance des côtes et des plages, organiser des patrouilles qui seront visibles ». « Si d’aventure » les gens tentent de passer entre les mailles, « ils se rendront compte qu’ils sont attendus de pied ferme », a ajouté le colonel Ndiaye, rappelant que « l’Etat à l’obligation de protéger ses citoyens contre les dangers de mort ».
Elles ont tenu à ce sujet, « des réunions de crise » pour « harmoniser leurs actions ».
« Toute embarcation qui tenterait de prendre la direction de l’Espagne avec des immigrants clandestins sera immédiatement bloquée, ses occupants et leurs complices mis à la disposition de la justice », a averti le colonel Alioune Ndiaye.
Selon le porte-parole de la police sénégalaise, c’est tout un réseau international qui organise l’immigration clandestine avec des ramifications en Gambie (Etat dont le territoire est, géographiquement, comme une entaille dans celui du Sénégal).
Ceux que la gendarmerie et la police ont interpellés ces deniers temps à Hann et Rufisque (Dakar et périphérie), ont tout acheté en Gambie : pirogues, moteurs hors-bord, carburant, un nombre impressionnant de gilets de sauvetage, matelas, quantités de provisions alimentaires, etc., a révélé Ndiaye, parlant à ce sujet, de « véritable industrie » de la filière de l’immigration clandestine.
« Quand on veut de l’argent, on ne va pas mourir dans les eaux profondes de l’océan ou dans les prisons en Europe », a-t-il averti, rappelant que les pays européens « se sont organisés » pour mettre fin à cette immigration.
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