Samedi 27 Avril, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Societe

Scandale au collège Sainte Jeanne d’Arc de DakarAccusés d’avoir violé une jeune Française, sept élèves exclus de l’établissement

Single Post
Scandale au collège Sainte Jeanne d’Arc de DakarAccusés d’avoir violé une jeune Française, sept élèves exclus de l’établissement

La communauté libanaise crie à l’injustice.

Le collège Sainte Jeanne d’Arc, l’un des établissements phares de l’enseignement privé catholique, et l’un des plus huppés de Dakar, vient d’être secoué une grave histoire de viol dont les auteurs sont des élèves le fréquentant. Quant à la victime, elle est élève au lycée français Jean Mermoz de Dakar. Des faits particulièrement graves qu’aussi bien la direction du collège que les parents des violeurs et de la victime cherchent à étouffer à tout prix pour éviter le scandale. À preuve, aucune plainte n’a jusqu’ici été déposée. Et ce même si les violeurs ont été exclus de l’établissement ainsi que de toutes les écoles françaises et du privé catholique du Sénégal. Pour le reste, encore une fois, la justice n’a pas été saisie. Source Le Temoin

Les faits se sont produits le week-end de la Pentecôte à la station balnéaire de Saly Portudal. Sept élèves en classe de seconde au collège Sainte Jeanne d’Arc de Dakar ont violé une jeune Française, élève elle aussi, mais inscrite au lycée français Jean Mermoz de Ouakam. À tour de rôle, les jeunes élèves d’origine libanaise ont violé la jeune fille après l’avoir saoulée. Pendant ce temps, pendant que ses camarades se relayaient sur la pauvre fille, un des élèves filmait la scène avec son téléphone portable. Dès leur retour de ce pique-nique particulier, le « réalisateur » du film met les images sur le net grâce au « blue tooth » de son appareil téléphonique. Une fois en classe, ils font passer le mot d’ordre pour regarder le film. De bouche à oreille, l’information fait le tour du collège Sainte Jeanne d’Arc. Et ce, jusqu’à ce que les responsables de l’établissement soient mis au courant. En possession des images numériques du délit, ils convoquent les sept élèves, tous des jeunes Libanais (familles Shicor, Essadine et autres) les confondent grâce aux tatouages que portent certains parmi eux et qui sont visibles sur les images, avant de les exclure du collège. En fait, interrogés, les jeunes adolescents ont prétendu que leur victime était consentante, tandis que cette dernière soutenait avoir été droguée avant d’être violée. Toujours est-il que la décision d’exclusion est qualifiée d’ « injuste » par une partie de la communauté libanaise de Dakar. « Parce que cette élève française s’est laissé faire. Elle a pu entraîner tous nos enfants dans sa débauche. Non seulement elle buvait, mais encore elle se droguait. La direction du collège Sainte Jeanne d’Arc, au lieu de porter plainte, exclut les élèves sous pression diplomatique. Le procureur de la République doit ouvrir une information judiciaire pour élucider cette affaire. Car, c’est le plus grand scandale en milieu scolaire dans ce pays depuis des années » nous a confié un parent d’élève du collège Sainte Jeanne d’Arc encore sous le choc. Et d’estimer lui aussi que la jeune élève française était consentante. Toujours est-il que, dès que l’affaire a éclaté, les parents « toubabs » de la victime sont allés se plaindre au niveau de l’ambassade de France. Si, jusqu’ici, l’histoire n’a pas été ébruitée, c’est parce que tout simplement les responsables du collège Sainte Jeanne d’Arc et la direction du lycée Jean Mermoz comptent sauvegarder l’image de marque de leurs établissements respectifs. Et ce, au détriment de la société. Les agressions sexuelles, les violences corporelles et l’usage de la drogue étaient l’affaire des établissements publics et autres lycées de masse. Mais si le phénomène s’invite dans le cercle fermé des écoles privées catholiques, il y a quoi s’inquiéter ! En fait, il convient surtout de s’indigner devant l’irresponsabilité des « responsables », comment les appeler autrement ?, des deux établissements scolaires qui n’ont pas saisi la justice pour que les auteurs de ces faits d’une extrême gravité soient sanctionnés comme ils le méritent. Par crainte du scandale, pour sauvegarder les images économiques et pédagogiques de leurs écoles, préfets, gouverneurs et surveillants n’ont pas voulu porter l’affaire devant la justice. À titre d’exemple, au cours de l’année scolaire en cours, deux affaires similaires ont défrayé la chronique en France. Dans l’une, il s’est agi d’agression, dans la seconde, de viol. Le point commun de ces deux affaires, c’est qu’elles ont été filmées avec un téléphone portable. Dans les deux affaires, le procureur de la République a ouvert des informations judiciaires qui ont abouti à l’arrestation des mineurs délinquants. Au Sénégal, rien de tel, les directions des établissements que fréquentent les protagonistes de cette lamentable affaire préférant se faire les complices de faits délictueux en couvrant leurs auteurs. Ce n’est pas parce qu’il s’agit d’établissements pour fils à papa, pour jeunes Libanais et Français aux parents fortunés, que la justice ne doit pas s’exercer. Si les faits s’étaient déroulés au lycée de Thiaroye-Gare ou au collège de Grand-Yoff voire au Cem de Yeumbeul-route de Boune, inutile de vous dire que l’école publique aurait été sur le banc des accusés depuis longtemps. Au nom de l’Ecole et pour le compte de la Société , le procureur de la République doit ouvrir une information judiciaire pour que cette affaire soit tirée au clair et que les coupables soient châtiés. Surtout, il ne faut pas qu’à la faveur des vacances scolaires les violeurs soient exfiltrés…


0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email