Plus de 42.000 ménages des départements de Matam, Kanel, Goudiry, Tambacounda, Bambey et Malem Hodar se trouvent dans "la zone rouge" du tableau de l’insécurité alimentaire au Sénégal, a annoncé lundi à Thiès le secrétaire exécutif du Conseil national de la sécurité alimentaire (SECNSA), Jean Pierre Senghor.
"Il y a six départements (Matam, Kanel, Goudiry, Tambacouda, Bambey et Malem Hodar) rouges sur lesquels nous allons davantage nous concentrer pour éviter que les populations se retrouvent dans des conditions difficiles", a-t-il dit.
"Le travail qui a été fait jusqu’à présent a permis d’identifier près de 42000 ménages en difficulté", a expliqué M. Senghor, à l’ouverture d’un atelier de renforcement de capacité sur l’analyse de la sécurité alimentaire, à l’attention des points focaux du système national d’alerte précoce.
Cette rencontre de 5 jours, financée par le PAM (Programme alimentaire mondial) devrait permettre aux points focaux de s’entendre sur "les principes de base" mais aussi de disposer de "données fiables" dans ce domaine.
Selon Jean Pierre Senghor, cette situation de vulnérabilité est certes inquiétante mais ne concerne "pas un million de personnes, ce n’est pas deux millions de personnes. C’est pour dire que la situation est maitrisable et nous voulons aller beaucoup plus vite pour qu’on arrive à un taux zéro risque’’’.
Pour ce faire, le secrétaire exécutif national du Conseil national de la sécurité alimentaire (SECNSA) a invité à "une synergie d’actions" de tous les acteurs concernés par cette question.
"Il est important que nous mettions en chantier de nouveaux concepts à savoir les +nouveaux terroirs résilients+. Au lieu de toujours rester à attendre que nous subissions les chocs, il faut préparer les terroirs à pouvoir être capables de résister et faire mieux que résister", a-t-il dit.
A ses yeux, cela demande "en amont une stratégie qui nous aide à nous doter d’une carapace de ces chocs’’ à venir, lesquels seront d’ordre climatiques, économiques et sociaux.
A en croire le secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire, le Sénégal dispose des ressources nécessaires pour faire face à cette situation et faire en sorte que la sécurité alimentaire "soit une réalité avant l’horizon 2030".
Societe
15 Commentaires
Anonyme
En Août, 2017 (21:58 PM)ASSANE DIOUF is a freedom fighter
ASSANE DIOUF must be free to teach us freedom of expression
Uonam
En Août, 2017 (22:18 PM)matam ne doit jamais être érigée en région dans un pays à peu près normal...matam doit être coupler à tamba pour une région sénégal orientale, vaste et plus forte. kédougou et kolda dans un sud-est plus large.
tout comme les régions de kaffrine, sédhiou, kédougou et fatick, diourbel doivent disparaître, laissant place à des entités plus valables.
la région ne doit pas hériter son nom de son chef lieu.
saint devient alors le nord.
ziguinchor le sud-ouest.
mbour et fatick : la petite côte...et qu'on nous foute la paix avec des histoires de sine saloum qui n'existe plus.
Jules
En Août, 2017 (22:44 PM)Ils n'y a que le per diem qui vous intéresse.
Minables
Anonyme
En Août, 2017 (00:04 AM)Anonyme
En Août, 2017 (02:08 AM)Anonyme
En Août, 2017 (03:41 AM)Deuguaye
En Août, 2017 (04:08 AM)Deuguaye
En Août, 2017 (04:08 AM)Deuguaye
En Août, 2017 (04:08 AM)Deuguaye
En Août, 2017 (04:08 AM)Deuguaye
En Août, 2017 (04:08 AM)Ou Sont Les Ndours
En Août, 2017 (08:06 AM)Vos aides????
solidarite ????
Les riches ndours
societe pour Les ndourenes???
Anonyme
En Août, 2017 (09:23 AM)Ce qiui me rend triste est que le Macky a la majorité absolue dans ces départements
Par contre je me demande comment le département de Matam peut il être en difficulté alimentaire ? Que chaque famille vende un bœuf et le problème est réglé.
Ha j'ai oublié les bœufs sont les propriétaires des peuls et les peuls esclaves des bœufs. Ils les nourrissent et les entretiennent mais n'ont pas le droit de les vendre même pour manger.
Anonyme
En Août, 2017 (10:17 AM)Xeme
En Août, 2017 (11:20 AM)Le menteur, disait l'autre, ne mesure pas l'ampleur de sa tâche. Car pour chaque nouveau mensonge, il lui faut en fabriquer 100 pour soutenir le précédent.
Participer à la Discussion