Prise pour responsable dans la situation que vivent les impactés de Keur Yarakh, l'Apix a tenté d'apporter une réponse aux réclamations qui lui sont faites. À la suite de la montée des mouvements d'humeur des populations de ladite cité qui avaient brûlé des pneus et haussé le ton, Seneweb a pu entrer en contact avec Yatma Dièye, Directeur de l'environnement et de la libération des emprises de l'Apix.
"Par rapport à la situation de Keur Yarakh, la première précision importante, est que jusqu'au moment où je vous parle, il n'y a aucune de ces maisons qui a été démolie. Ce qui l'a été c'est en fait un mur du chemin de fer qui n'est pas de la propriété privée de ces résidences-là. Donc, c'est cela qui a été démoli comme tout le reste de la clôture située par ailleurs. Ce qui n'est pas une situation particulière mais juste nécessaire dans le cadre des travaux tels qu'ils se déroulent", a confié le sieur Dièye pour porter la réplique aux impactés de la Cité Keur Yarakh dont le porte-parole Mamadou Mbaye, a animé une conférence de presse ce lundi 16 juillet 2018.
Contestant les propos desdits impactés qui entendent faire bloc pour réclamer leur dû, il a aussi précisé pour ce qui est relatif à ce dossier, qu' "il ne s'agit pas d'une situation collective en face. Mais, chaque cas est assez différent. Déjà, par rapport au niveau d'indemnisation, chaque maison a sa valeur. Donc, on n'a pas une maison qui vaut autant que l'autre. Il y a une partie de l'indemnisation qui a été déjà octroyée aux personnes impactées. Il s'agit des impenses qui prennent en charge la valeur du bâtiment. Il reste le foncier à traiter. Même pour le foncier, on peut parler de question individuelle. C'est la même chose qui se passe. Cela veut dire que les dossiers n'ont pas la même maturité. Il y a des dossiers qui sont complets et d'autres qui ne le sont pas. Nous sommes en train de les traiter pour que les choses se passent très rapidement. Il y a un guichet unique qui a été mis en place pour les différents services de l'État pour raccourcir les délais de traitement", a-t-il indiqué.
"Quand on réclame de façon horizontale le payement des chèques de toutes ces personnes pour les questions foncières, dit-il, c'est comme si en face c'était un problème collectif, unique avec les mêmes réponses alors que chaque cas est vraiment individuel. Maintenant, pour ce qui est des délais de 5 à 6 mois réclamés par les personnes avant démolition, d'abord, il me faut préciser qu'il n'appartient pas à l'Apix d'accorder des délais ou non. Cela relève de la Commission de réconciliation. C'est de sa prérogative. C'est l'État qui exproprie et non l'Apix pour cause d'utilité publique. Donc, c'est l'État à travers le gouverneur ou le préfet qui pourrait accorder des délais. Toutefois ce que je peux préciser, par rapport au processus qui est actuellement en cours, c'est que les personnes dont il est question-ici ont racheté ce qu'on appelle un rachat de sommation qui leur avait été proposé par l'État. Donc au cours d'une procédure classique, les personnes impactées disposent de 2 mois de délai pour libérer les emprises. Il appartient à ces personnes-là de quitter ces lieux qu'ils occupaient avant".
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Anonyme
En Juillet, 2018 (19:04 PM)Anonyme
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En Septembre, 2018 (23:58 PM)Anonymedancing With The Stars
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