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[ P H O T O S ] Titi : "Je deviens folle quand je prépare un tournage de clip…"

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[ P H O T O S ] Titi : "Je deviens folle quand je prépare un tournage de clip…"

C’est une Titi fraîchement maquillée, coiffée avec des cheveux indiens qui tombent sur ses hanches, bien sapée, qui nous accueillait dans les loges d’une boîte de nuit de la place. L’air stressé à quelques heures du tournage du clip du titre « Music » de son dernier album intitulé « Façon », elle a pu, avec ses expressions très sénégalaises (maanam ay biiñ), nous dire des choses, façon Titi…

Le 221 : Vous nous recevez dans une boite de la place pour une interview. Mais apparemment vous préparez quelque chose ce soir ?

Titi : Oui, nous sommes toujours dans le cadre de la promotion de mon dernier album intitulé « Façon ». Et comme vous le voyez, nous préparons le tournage du clip du morceau « music », un des tubes de ce produit sorti sur le marché depuis juillet dernier.

Justement, pouvez-vous nous parler de ce morceau intitulé " music", dans lequel vous reprenez des passages de tubes d’artistes sénégalais. Est-ce que ces derniers sont vos préférés ?

J’ai toujours aimé le travail de ces artistes. Avec les uns, j’ai partagé des plateaux ; j’ai fait des duos avec les autres... Ainsi, j’ai eu l’idée de reprendre des passages de certains tubes de ces artistes qui me plaisaient beaucoup, notamment Coumba Gawlo, Viviane, Thione Seck... C’était la surprise réservée à ceux qui sont mes idoles.

Si l’on admet que « Amul numalène beuguéwul », votre premier album, est celui de la révélation, « Kuné ak kula yeunguel », le produit de la confirmation. Pensez-vous atteindre la maturité avec « Façon » ?

Tout dépend de l’appréciation du public. De mon côté, à chaque fois que je prépare une cassette, je fais beaucoup d’efforts pour présenter un travail meilleur que l’oeuvre précédente, rien que pour le bonheur de mes fans.

Et le titre "Façon" (elle coupe) ?

Oui, c’est parce que je pense que chacun à sa façon de dire, de faire, de penser... La vie est ainsi faite. Les gens ont des visions, des actes, des styles de vie différents... C’est pourquoi dans cet album de six titres et l’intro intitulée Façon, j’essaie de diversifier. Chaque morceau se démarque de l’autre pour magnifier la beauté de la diversité.

L’on dit souvent qu’une œuvre d’art n’est jamais finie. Cinq mois après la sortie de Façon, y a t-il un passage ou un morceau que vous auriez souhaité retoucher ?

Non, moi j’ai pris mon temps pour réaliser ce produit, lus de trois ans à le mûrir dont une année ferme pour le finir. Je n’ai donc pas de regret. Je ne fais que laisser les choses à l’appréciation du public.

Quelque part dans la chanson "music", vous dites "bala nga am richesse, défal recherche" : est-ce un conseil pour les jeunes artistes ou bien c’est adressé aux artistes qui servent souvent aux mélomanes des œuvres pourries ?

Moi je le dis parce que je pense que cela fait partie des exigences de la musique. Tu ne peux pas démarrer la musique et jouir tout de suite des retombées. Cela demande de la patience, de faire des recherches, de travailler ses idées... C’est pourquoi je dis « musique soko beugué, da ngay andak patience, dafa lajj rigueur » (Si tu aimes la musique, tu dois être patient et ça demande aussi de la rigueur.). Tu cours de jour comme de nuit… (Man damay daw safak marwa)... (rires)

Admettons que Titi fasse des recherches. Sous-entendez vous que vous êtes riche actuellement ?

(Rires) Bon ! Je ne me plains pas. Mais au Sénégal, il n’y a pas d’argent. Si vous priez pour moi, je dis Amen alors (éclat de rires) !

Vous venez de bénéficier de la réalisation d’un site web gratuit parmi tant d’autres artistes grâce au projet « les 48 heures de la musique sénégalaise sur Internet ». Que représente cela pour vous ?

J’ai trouvé cette initiative géniale. Avant, il y avait certes des informations sur moi à travers le net, mais avec le site, mes fans seront davantage informés sur moi, sur mes programmes. C’est vraiment génial.

Vous faisiez partie des quatre artistes finalistes du concours pour la meilleure performance musicale de l’année 2008 organisée par Athéna Communication et présenté par Dj Boups sur la Rts. Ensuite l’on a appris votre disqualification. Quelle est votre version des faits ?

Au fait, j’avais trouvé l’initiative intéressante car loin d’être une rivalité, c’est une bonne chose. Tous les artistes sont des frères et sœurs. Avec ce concours, ils ne font que s’exprimer. Cependant, moi je travaille avec Jololi qui veille sur mes intérêts. Au début, c’est mon producteur (Ibou Ndour, frangin de Youssou, ndlr) qui m’appelle pour me dire que j’allais participer à l’émission. Et tout dernièrement, il est revenu pour me dire que je ne participais plus. Etant donné que je lui fais confiance, j’ai dit aussi aux organisateurs, que j’étais désolée, mais que je ne me sentais pas dedans.

Une source révèle que le fond du problème repose sur un pourcentage des recettes des votes par sms qui doit être reversé aux artistes. Chose que les organisateurs ne veulent pas entendre, parait-il ?

Une fois de plus, c’est un problème entre mon producteur, les organisateurs et la Rts. Il a le droit de défendre mes intérêts. J’ai renouvelé mon contrat pour quatre ans et je lui fais confiance.

Cette confiance, est ce aussi une reconnaissance à l’endroit de Youssou Ndour, l’homme qui a lancé votre carrière ?

Youssou, comme je le dis souvent, c’est un frère pour moi, c’est mon idole. Si j’aime la musique, c’est grâce à lui. C’est le même cas pour la danse avec Ndèye Khady Niang et aussi Souleymane Faye qui est mon parrain. Donc du moment que Youssou et ses frères vivent une bonne entente, je ne peux que m’en réjouir et prier pour que ça soit ainsi pour toujours.

Dans votre dernier album, vous avez repris la mélodie du tube « No Woman no cry » de Bob Marley dans « Tayumako ». Avez-vous un penchant pour le reggae, ou est-ce le thème de la femme l’origine… ?

C’est vrai que cette chanson de Bob Marley est dédiée aux femmes, mais c’est plus dû fait qu’à chaque fois que j’écoute Bob Marley, je me bonifie, même si je ne comprends pas ce qu’il dit. C’est le cas pour Phill Collins, Youssou… Et sur proposition de mon producteur, j’ai pu reprendre ce tube à ma façon.

Qu’en est –il de votre ménage qui a défrayé la chronique ?

Je n’ai rien à dire là dessus. C’est ma vie privée. Je fais ce que Souleymane Faye a dit, « laisse les parler… »

Juste après cet entretien, vous passez au tournage de votre clip. Pouvez-vous nous plonger dans l’atmosphère, l’arsenal à mobiliser, le stress, façon Titi ?

Yiii ! Sérieusement je stresse beaucoup quand je prépare un clip, je m’en prends aux enfants, il faut choisir des tenues… ça me prend presque trois jours. Je deviens folle quand je prépare un tournage de clip…

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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