Dakar, Seneweb.com - Ça risque de chauffer ces prochains jours à l'aéroport Léopold Sédar Senghor! Et pour cause, la colère des ex travailleurs d'Air Sénégal International. Aprés quelques mois d'arrêt de travail, qui leur est assigné, suite à la rupture de contrat entre l'État du Sénégal et le Groupe Air Sénégal international, les travailleurs de la défunte Asi réclament leurs trois mois d'arriérés de salaires aux autorités sénégalaises de même que celles de la Royal Air Maroc. En effet, ils promettent de mettre le feu au cas où leurs revendications ne seraient pas satisfaites cette semaine.
Selon le quotidien l'AS qui donne l'information, les délégués des syndicats de Léopold Sedar Senghor, qui se sont réunis ce lundi 12 octobre ,exigent des autorités sénégalaises en l'occurrence le ministre des transports aériens et de la coopération internationale, Karim Wade, d'honorer ses promesses à l'endroit des travailleurs de l'Asi. Ces travailleurs de la défunte Air Sénégal international (Asi) réclament le paiement des arriérés de salaires. Ils promettent de mettre le feu à l'aéroport pour recouvrir leurs droits, si l'État et la royal Air Maroc tenteraient de faire la sourde oreille.
En effet, menace le patron du Syndicat Unique des Travailleurs Aéronautiques du Sénégal (Sutaas), «nous leur donnons jusqu'à la fin de cette semaine, mais, passé ce délai, nous allons déclencher la lutte avec une détermination peu commune» avertit Baila Sow.
Cependant, lance le président du syndicat regroupant les ex-travailleurs de l'Asi, «personne ne sera surpris du plan d'actions qui sera mis en œuvre dans les prochaines heures. Et rien n'est exclu : du ralentissement des activités de l'aéroport Léopold Sedar Senghor au blocage de certains vols, tout pourrait y passer» martèle Monsieur Sow.
Ainsi, poursuit-t-il , «il est anormal , voire aberrant que la RAM réalise , selon certaines estimations , un bénéfice annuel de 25 milliards de F CFA sur la plateforme aéroportuaire et que nous restions les bras croisés , pendant que les Marocains plongent les travailleurs de l'ex Asi dans la détresse» fustige le porte parole de ces travailleurs qui sont à leurs limites d'attente.
Le ministre des transports aériens qui avait effectué une visite récemment à l'aéroport leur aurait promis de régler la dette que l'État devait à la défunte compagnie, mais jusqu'ici rien n'est encore fait.
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