Cette condamnation de Farba Senghor, intervient au moment où ce dernier est pris dans le tourbillon d’une autre affaire qui l’oppose celle là, au chanteur Souleymane Diouf dit Fara. Ce dernier soutient que le chargé des propagandes du Parti démocratique sénégalais lui doit une trentaine de millions qui lui a été octroyée par la justice, après qu’il s’est plaint de l’entêtement de Farba Senghor à ne pas lui payer ses droits sur une de ses chansons utilisée durant la présidentielle de 2007.
Malgré sa longue grève de la faim qui avait mis en émoi tout le pays, ce n’est que lorsque ce dernier a été transféré à l’hôpital après un malaise, que Farba Senghor a daigné sortir de son mutisme pour s’expliquer face à la presse. Histoire de soulager sa conscience.
Cette affaire vient s’ajouter à celles opposant le même Farba Senghor aux journaux l’As et 24 Chrono suite à leur saccage. Des dossiers qui remontent à bientôt deux ans. Deux ans d’impasse pour les journaux. Deux ans d’impunité pour Farba Senghor, accusé d’être le commanditaire de ces actes odieux, d’un autre âge.
On croirait que ce dernier bénéficierait d’une certaine impunité ou d’une protection en haut lieu. Mais cette décision rendue par la justice hier, atteste encore une fois de la célérité de notre Justice et de son caractère impartial. On peut donc subodorer que cette condamnation sera le début de la fin de l’impunité.
Fin de l’impunité puisqu’elle intervient après que les bourreaux de Kara et Cambel sont traduits devant le tribunal militaire. Ce ne serait alors que justice pour ces confrères victimes des agissements d’exécutants qui ont été condamnés puis graciés, sans pour autant que le présumé commanditaire ne soit une seule fois inquiété. Mais aussi, pour ceux qui ont été maltraités dans leur âme et dans leur chair et qui réclament justice depuis… deux ans.
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