Une jeune dame âgée de 18 ans, violée à Mahmouda Chérif (Bignona), sous les yeux de son époux, Chérif Mahfouz Aïdara, par des éléments armés, supposés appartenir au mouvement rebelle en Casamance. Aussi, une mineure de 12 ans séquestrée et sauvagement violée dans le village de Médina Wandifa (Sédhiou), par un charlatan et son acolyte en cavale, constituent la série de viols qui défraient encore la chronique dans cette partie sud du pays.
ZIGUINCHOR - Des individus supposés appartenir au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), en provenance du maquis, ont investi entre 3 heures et 5 heures du matin, la nuit du vendredi 5 au samedi 6 février courant, le village de Mahmouda-Chérif (Département de Bignona).
Selon nos sources, ils ont visité trois maisons et emporté une moto, des lecteurs Dvd, un téléviseur, cinq téléphones portables etc. Mais, le plus horrible, selon toujours nos interlocuteurs, c'est que les assaillants qui ont provoqué une panique dans le village en semant la terreur ont aussi ligoté le Chérif Mahfouz Aïdara, avant de s’en prendre à son épouse âgée de 18 ans.
Celle-ci, précisent nos sources, sera violée à deux reprises, sous les yeux de son mari, maîtrisé par les hommes armés. Un forfait qui a courroucé les habitants dudit village.
Nos sources ont aussi précisé que les éléments armés étaient à la recherche d'une ou des présumées taupes qui, selon eux, informaient régulièrement l’armée sénégalaise de leurs différentes excursions dans le secteur.
À noter que, la semaine dernière, «la même bande» s'était distinguée dans un autre village situé dans la communauté rurale de Djignacky (Bignona) et ils avaient, à l'occasion, blessé d’un coup de crosse de fusil un jeune qui revenait du domicile du chef de village, selon nos interlocuteurs.
Outrées par la récurrence de la violence dans leur contrée, les populations de Mahmouda Chérif entendent mettre à profit le pouvoir de leurs chapelets pour remédier à la situation. Par ailleurs, notons que c'est dans ce même village que Chérif Samsidine Néma Aïdara, le défunt chargé de mission de mission du chef de l’État, avait été assassiné le 20 décembre 2007.
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