Le Sénégal est déterminé à se doter d’un cadre juridique et légal qui régit la mission du volontaire dans le pays. Il s’agit, selon Papa Birama Thiam, Directeur de la coopération technique au secrétariat général de la Présidence de la République, de permettre au Sénégal de mieux reconnaître «le travail ô combien indispensable et remarquable» des volontaires.
Conscient de la nécessité, tout à la fois, d’encourager, d’harmoniser et de sécuriser la pratique du volontariat sur le territoire national, l’Etat s’est investi dans l’élaboration d’un projet de loi depuis 2011. Ce, afin de définir un cadre juridique général du volontariat et en organiser le développement harmonieux.
Mais, ce processus législatif n'est pas achevé jusqu’à nos jours. Et face à la volonté réaffirmée par le Président de la République, Macky Sall, un atelier de relecture et d’actualisation dudit projet de loi s’est tenu ce lundi 5 décembre 2016, à Dakar. La rencontre s’est tenue à une date symbolique qui marque la célébration de la Journée internationale des volontaires. Elle a été présidée par le Secrétaire général adjoint de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba.
Le Directeur de la coopération technique précise que le Sénégal est un pays d’exception car il a différentes formes de volontariat. «On a un volontariat jeune, un volontariat porté par les services publiques, un volontariat porté par la Société civile, un volontariat du troisième âge, un volontariat international. D’où la nécessité d’adopter une loi pour protéger la pratique du volontariat», a-t-il noté.
Aussi, M. Thiam indique que le pays veut aller vers la conceptualisation d’un cadre fédérateur qui sera dénommé “la maison des volontaires” et qui serait le lieu de la rencontre entre l’offre et la demande de volontaires.
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Anonyme
En Décembre, 2016 (10:32 AM)Participer à la Discussion