Après quelques années de trêve, le président de la République relance le Grand prix du chef de l’Etat pour la Science et la Technologie. Ceci, conformément à son pari de faire figurer le Sénégal dans le cercle restreint des pays émergents, selon le ministre de l’Enseignent supérieur, des Universités et des Centres universitaires régionaux et de la Recherche scientifique.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, des Universités et des Centres universitaires régionaux et de la Recherche scientifique, Amadou Tidiane Bâ a procédé, hier, à l’ouverture du concours pour le Grand prix du président de la République pour la Science et la Technologie. Une relance du concours en fait, après quelques années de veilleuse, qui donne l’occasion au ministre de tutelle d’insister sur les enjeux et l’intérêt de ce prix. Lequel constitue, à ses yeux, un levier de développement économique du pays.
«S’il appartient aujourd’hui aux industriels de créer des richesses, aux services d’apporter des emplois, c’est à la Recherche scientifique d’apporter la connaissance nécessaire», a souligné le ministre. Poursuivant, Amadou Tidiane Bâ indique, pour s’en réjouir, qu’il existe maintenant un véritable marché et une économie de la connaissance qui est à la base des grands progrès techniques et technologiques dans le monde. Le président de la République, se félicite-t-il, a fait le pari de faire du Sénégal un pays émergeant par la Science et la Technologie en s’appuyant sur la qualité de ses ressources humaines et leur créativité. «C’est dans cette logique que s’inscrit le Grand Prix pour récompenser les scientifiques les plus créatifs, les plus inventifs et les plus méritants», a encore dit le ministre.
M. Bâ plaide en outre pour une articulation entre la recherche scientifique et le développement. «L’objectif du Grand Prix est de primer et d’encourager la recherche fondamentale et appliquée. Mais, il faut aussi et surtout, que les résultats de la recherche profitent aux producteurs, industriels, investisseurs et autres acteurs du développement», recommande le ministre.
Pour sa part, le président du Jury, Pr Ousseynou Dia, membre de l’Académie des Sciences, a dit son engagement à exercer sa fonction de président dans le respect strict des principes qui régissent le fonctionnement du Jury de cette compétition. Aussi reste-il convaincu que l’organisation de ce Grand Prix permettra de valoriser la recherche au Sénégal au triple sens de l’expression, notamment en donnant de la valeur ajoutée à la recherche en tant qu’activité, aux chercheurs en tant qu’acteurs et aux résultats en tant que produits. Créé depuis 1990, ce Grand Prix n’a été décerné que quatre fois, avec cinq prix d’encouragement.
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