Déjà considérée comme une importante zone de transit des stupéfiants, la région de Ziguinchor se particularise de plus en plus la présence de femme dans les réseaux dédiés au trafic de drogue, a soutenu le chef de la brigade des stupéfiants de la capitale du sud, l’inspecteur Amadou Ndao.«Elles sont surtout dans le trafic de drogue dure», a précisé M. Ndao, dimanche 27 juin à Ziguinchor, à l’occasion de la clôture de la Journée internationale de la lutte contre la drogue. Il a noté que cette tendance se justifie par la physionomie des femmes, mais aussi par leur audace.
Selon les services compétents, 18 Kg de cocaïne, 55 boulets de hachich et 2458 barbituriques ont été saisis entre juin 2009 et juin 2010 à Ziguinchor dont la position de zone carrefour fait que la région demeure une zone de transit pour les trafiquants de drogue.
Cela s’ajoute aux 1132 kg de chanvre indien également saisis au cours de la même période, dans une région où certaines localités sont connues pour être des zones de production. Cependant, le total des saisies opérées est en baisse, comparé à celles de l’année dernière, assurent les mêmes services.
De l’avis des acteurs de la lutte contre la drogue, la région de Ziguinchor n’est pas une consommatrice attitrée de la drogue. Pour l’essentiel, elle constitue un point de transit des trafiquants en partance pour la Guinée Bissau, la Gambie ou même l’Europe.
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