Il a tenu ses promesses. Et reste incontestablement le "Roi des arènes" qui vient d’enregistrer sa 16e victoire en 17 combats de lutte avec frappe. Le chef de file de l’écurie Ndakarou n’a connu aucun revers durant sa carrière. De l’ethnie des sérères, sa belle carrière lui vient du fait qu’il a appris d’abord les techniques de lutte via les « mbapatt » avant d’étudier la boxe. Ce qui lui donne tout son atout face à ses adversaires.
Face à Balla Bèye, dimanche, la sérénité de l’enfant de Bassoul était une nouvelle force. Il n’a était jamais aussi calme. Comme un lion à la recherche de sa proie, il a guetté les failles de son adversaire. Le tout sans doute pour confirmer ses propos d’avant combat, car pour lui le 3-0 était indispensable pour lui afin qu’il puisse tourner le dos au sociétaire de l’écurie Haal Pulaar.
« Je voulais lui montrer que je ne suis pas son égal », a dit Yékini après sa victoire, dimanche. Il ajoute que la lutte, c’est la chance d’abord. Et le reste, c’est au lutteur de compléter. « Comme je l’avais dit avec cette troisième victoire, j’ai fini avec Balla », déclare-t-il enfin. Après Baboye à qui le tour ? « Je n’exclus personne », a répondu le Roi des Arènes.
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