La bataille psychologique continue de faire rage entre Balla Gaye 2 et Balla Bèye 2, les deux lions de la banlieue. Lors de la signature du contrat, hier à la place du Souvenir, en prélude au combat du 1er août au stade Demba Diop, les deux lutteurs se sont promis le feu.
18 h hier à la Place du Souvenir. Les techniciens de la Radio télévision sénégalaise (Rts) procèdent au dernier réglage pour une bonne retransmission de ce deuxième acte du combat entre Balla Gaye 2 et Baboye, après leur premier face à face à Bercy en France. En attendant l’arrivée sur les lieux des principaux protagonistes du 1er août prochain au stade Demba Diop, les supporters des deux camps se laissent aller au rythme des tambours de Babou Ngom et des mélopées de la grande cantatrice Mahé Deb Ngom.
18h 50 mn, l’Ouragan de Pikine, qui
revendique désormais le titre de lion de la banlieue, monte, tambour
battant, sur le « ring » aménagé pour la circonstance. Accueilli par le
duo Babou Ngom-Mahé Deb, le « mbarodi » de Pikine esquisse quelques pas
de danse pour saluer le public, avant de s’asseoir. Une dizaine de
minutes plus tard, c’est autour de Balla Gaye 2, le lion de Guédiawaye,
tant attendu par ses fans, de faire son apparition. Accompagné de ses
nombreux partisans, le fils de Double Less a, lui aussi, sacrifié au
rituel des danses folkloriques. Place ensuite à une longue prestation de
Babou Ngom et Mahé Deb Ngom, le temps de permettre aux hôtes de
souffler.
Les artistes entrent ensuite dans la danse pour apporter une valeur ajoutée à cette manifestation. Oumou Sow, Ngoné Ndiaye et Titi montent tour à tour sur scène pour égayer l’assistance et faire baisser l’adrénaline. Après cette « récréation », les lutteurs renouent avec les « bakks ». Tandis que les échanges de propos aigres doux se poursuivent de plus belle entre Balla Gaye 2 et Baboye, les acteurs vedettes du 1er août. « Si tu me bats, j’abandonnerais la lutte pour de bon », lance, confiant Balla Gaye 2 à son adversaire. « Je vais t’administrer une sévère correction », lui répond l’Ouragan de Pikine, indifférent. Pour boucler la boucle, les lutteurs donnent le ton, à la fin de la signature de contrat, de ce que sera leur confrontation du 1er août prochain.
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