Entre le ministère des Sports et la fédération sénégalaise de football, le clash est inévitable. L’équipe dirigée par Mbaye Ndoye dit être dans son bon droit et réaffirme sa ferme volonté d’aller en Assemblée générale ordinaire le 4 novembre. N’en déplaise au ministre. Le directeur administratif de la fédération Doudou Sène, a fait la révélation hier en conférence de presse.
«Tout ce qu’on a fait, c’est dans le domaine du droit. On n’a jamais bafoué la législation sénégalaise». Cette déclaration du président de la fédération sénégalaise de football Mbaye Ndoye, sonne comme une réponse destinée à ceux qui pensent qu’ils foulent au pied le droit positif sénégalais en voulant bouter les cooptés du ministère hors de la fédération. Car, selon le directeur administratif de la Fsf, «le décret 76040 dit que les membres du comité directeur sont élus par l’assemblée». «À propos du mandat à 4 ans, même les anciens statuts nous donnent un mandat de 4 ans. C’est la Fifa qui nous a demandé de nous aligner à un mandat de 4 ans. La Fifa ne fait pas des recommandations mais des exigences. Elle nous a adressé une correspondance en date du 6 août pour nous dire que nos textes sont bons. Le Cnoss a un mandat de 4 ans et l’on n’en parle pas», s’inquiète Doudou Sène. Qui estime que les fédéraux ont «suffisamment montré leur bonne volonté». Mais «malheureusement cela n’a pas été le cas de l’autre côté», et l’heure maintenant est à la radicalisation. «À propos de la date du 4 novembre (pour l’assemblée générale ordinaire), je peux vous dire, martèle le directeur administratif de la Fsf, que nous ne reculerons pas parce que nous avons même eu à violer nos propres textes qui fixaient l’assemblée générale 60 jours après la fin de la saison. Nous avons montré toute notre bonne volonté suite à la médiation du Premier ministre. Nous avions décidé de reporter la date de notre assemblée générale». «Quand on demande une réconciliation ce n’est pas en ce moment qu’on crée des problèmes supplémentaires. Malheureusement des problèmes supplémentaires ont été créés par les deux derniers arrêtés du ministre», fustige Doudou Sène. Mbaye Ndoye lui,en appelle au sens de la responsabilité pour éviter les foudres de la Fifa car, «Ce qui se passe au Kenya et en Algérie peut se passer ici si l’on refuse de s’aligner sur les textes de la Fifa. On ne peut pas modifier un texte de la Fifa sans se référer à la Fifa. Les textes de la fédération sont ceux des clubs. C’est eux qui font la fédération. Le bureau ne peut pas s’enfermer ici et faire des textes. Il faut une assemblée générale extraordinaire pour changer les textes. S’il faut changer c’est au niveau de l’Etat comme nous l’a confirmé le Premier ministre qui nous a donné l’exemple d’Habré car, il a dit que le Sénégal a changé les textes pour se conformer à la législation internationale». Cependant, «Il y a des pourparlers. On va peut-être nous retrouver avec le ministère», conclut le président de la fédération sénégalaise de football. Mise au point
Monsieur,
Dans un article paru dans le journal L’Obs N° 929 de ce vendredi 20 octobre 2006 signé par Monsieur Alioune B FALL, il est écrit que le ministre des Sports aurait reçu Mercredi dernier des responsables de notre club l’Us Gorée. En tant que Président dudit club, je me suis senti en devoir de vous informer que le club n’a jamais mandaté qui que ce soit pour rencontrer le ministre des sports et que tout dirigeant qui se serait présenté à ladite audience l’aura fait en son nom personnel et pas nom de l’Us Gorée qui en temps opportun donnera sa position officielle sur le conflit qui mine le football Sénégalais au détriment des clubs et des pratiquants.
Ndlr : Nous n’avions jamais dit ou écrit que l’Us Gorée a mandaté qui que ce soit pour rencontrer le ministre des Sports. Nous prenons acte et vous donnons rendez-vous sous peu, la vérité éclatera au grand jour.
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