Le gouvernement du Sénégal a tenu hier un Conseil interministériel sur les Navétanes. Une manière pour l’Etat de prendre langue avec les responsables du football de masse pour consolider les acquis et éradiquer le mal qu’est la violence.
Vers une éradication de la violence dans le mouvement Navétanes ? En tout cas, la volonté a été exprimée hier à la sortie du Conseil interministériel par l’Organisme national de coordination des activités de vacances. «De nouvelles mesures seront prises en amont et en aval pendant l’organisation des matches de football pour lutter contre la violence», a affirmé Amadou Kane, le président de l’Oncav. Ce dernier et ses camarades «ont demandé à l’Etat d’augmenter les moyens», car sa «responsabilité est aussi engagée. Il sera difficile au mouvement Navétanes de prendre des mesures contre les gens qui se battent dans la rue».
Concernant le projet «ni Barça ni Barsax», le gouvernement du Sénégal a pris l’engagement de chercher «au moins 5 milliards» à mettre à la disposition du Navétanes pour que les activités puissent démarrer. Le projet est de 22 millions d’euros, soit plus de 14 milliards FCfa.
De son côté, le gouvernement du Sénégal a suggéré aux dirigeants de l’Oncav de «s’impliquer dans le Fesman». Et le mouvement Navétanes a décidé désormais «de participer à la visibilité de la manifestation».
Interpellés sur la durée des activités de vacances, les dirigeants de l’Oncav ont signifié aux membres du gouvernement qu’il n’y a pas d’acte administratif qui détermine la durée. «C’est une disposition pratique : on commence l’acte administratif le 15 juin et les compétitions le 1er août. Notre souhait est d’organiser les Navétanes dans un délai très court, mais compte tenu des problèmes d’infrastructure, on ne peut pas dire que c’est en deux, trois ou quatre mois», a conclu Amadou Kane, président de l’Oncav
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