En cas d’absence de l’entraîneur national, c’est Lamine Ndiaye qui va assurer “l’intérim avec 20 % de plus sur son salaire“. En cas de départ définitif de Kaperczack, “il (Lamine Ndiaye, Ndlr) gagnerait 30 % de plus sur son salaire pour assurer la fonction de sélectionneur national“.Ce sont là les déclarations d’El Hadji Daouda Faye (Wal fadjri du week-end). Le ministre des Sports ajoute que “le contrat est fait de sorte qu’il n’y ait pas de rupture dans le fonctionnement de l’équipe nationale“. Or, une bonne analyse de telles dispositions révèlent le contraire. Car si les dirigeants sénégalais n’ont comme souci d’éviter un vide en cas de séparation avec le technicien franco-polonais, ils négligeraient une chose d’importance capitale en matière de haute compétition : la confiance. En effet, avec de telles dispositions réglementaires, on est tenté de se demander comment l’ambiance sur le banc des Lions pourrait être conviviale et sereine entre ces deux techniciens. Tout le long de son parcours à l’équipe nationale, Henri Kasperczak aura à ses basques son “futur“ remplaçant qui, sûrement, ne devrait souhaiter qu’il shoot hors des camps pour céder le banc. Une politique du “Ôte toi que je m’y mette“ savamment orchestré par les autorités sénégalaises ? Dans ses conditions comment est ce que Kasperczak pourrait faire confiance à un tel adjoint qu’il n’a du reste pas “choisi“ mais contraint plutôt de “subir“ ? Pourquoi les échecs de Kasperczak devraient-ils promouvoir Lamine Ndiaye ? Ce contrat sème a priori la discorde entre le sélectionneur national et son adjoint. Et l’amateurisme continue de plus belle.
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