El Hadji Diouf prête ses services au journal L’Obs et interpelle les coachs sur les questions qu’il juge être d’actualité. Interview dans une ambiance très décontractée.
El Hadji Diouf : Je me présente : c’est Saliou Gackou Diouf du journal L’Observateur. Je suis avec Ablaye Sarr et Amara Traoré Ablaye Sarr : Non il faut nous appeler par nos noms.
El Hadji Diouf : Je suis avec Fergu Sarr au lieu de Ferguson et Capello. C’était seulement pour vous demander : qu’est-ce que vous pensez du match d’hier (ndlr avant hier) ?
Ablaye Sarr : Je crois que le match a été très moyen. Et il y a des choses à améliorer.
Amara Traoré : Je crois que le match pouvait être meilleur si on avait marqué beaucoup de buts. Je pense aussi qu’El Hadji Diouf a fait un bon match.
El Hadji Diouf : Moi, je pense, en tant que journaliste, que les joueurs ont besoin de sortir ; qu’est-ce que vous en pensez ?
Ablaye Sarr : Moi, je pense en tant qu’entraîneur, que les joueurs ont besoin de se concentrer.
Amara Traoré : Je pense en tant qu’entraîneur, que j’ai vu El Hadji Diouf se transformer en Oustaz. C’est maintenant Oustaz Diouf.
El Hadji Diouf : De toutes les façons, ici on ne peut rien faire. On est à côté de la mosquée et chaque vendredi, on est obligés d’y aller. (Rires)
Au tour de Diouf de répondre aux questions de Rouguiyatou Athié
Rouguiyatou Athie présente la particularité d’être la seule femme qui n’est pas journaliste dans le groupe de l’Anps. Elle est l’envoyé(e) spécial(e) de World voyages et responsable de la délégation des journalistes pris en charge par ladite agence. Elle aussi avec un regard de profane, interpelle El Hadji Diouf sur ses rapports avec la presse.
Rouguiyatou : Monsieur Diouf on a remarqué qu’aujourd’hui, vous êtes très disponible pour les journalistes : qu’est-ce qui l’explique ? C’est dû à la victoire ou à un changement entre vous et les journalistes ?
El Hadji Diouf : Comme j’ai l’habitude de le dire, quand j’ai quelque chose qui me fait mal, je préfère le montrer ou le dire. Il y avait un petit problème entre les journalistes et moi. Mais je crois que victoire ou pas, le plus important c’est qu’on reste toujours des humains. C’est vrai, il y a des journalistes avec qui le courant ne passait pas, pas tous les journalistes. Mais malgré tout ça, je les saluais. Je dis bonjour quand je viens et au revoir quand je pars. Mais bon, aujourd’hui je pense que ce petit problème est derrière nous. Je pense que les journalistes ont besoin de nous et nous avons besoin d’eux. Nous avons un même objectif : honorer le Sénégal. C’est vrai que si on gagne la coupe c’est nos noms qui seront dans les annales du football. Mais les journalistes ont besoin de nous et nous avons besoin d’eux.
Rouguiyatou : Donc l’important c’est que le courant passe ?
El Hadji Diouf : Le courant passera toujours.
Rouguiyatou : Merci
El Hadji Diouf : Pas si vite, j’ai une question à vous poser.
Rouguiyatou : Oui…
El Hadji Diouf : Etes-vous mariée ?
Rouguiyatou : Sans commentaire.
El Hadji Diouf : Non, (rires). J’ai posé une question et même si vous êtes mariée, je ne suis pas jaloux. (Rires)
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