Son nom a été beaucoup agité ces derniers temps dans le lot des personnalités du sport susceptibles de briguer la présidence du Cnoss. El Hadji Malick Sy «Souris» est passé à l’essentiel hier en déposant officiellement sa candidature : «J’ai officiellement déposé ma candidature aujourd’hui même (hier jeudi). Je l’ai fait sereinement et de manière très décontractée. C’est peut-être un peu prétentieux de le dire, je veux, en visant le poste de président du Cnoss, être la représentativité d’une chaîne de dirigeants sportifs, comme les Amadou Barry, Kéba Mbaye et autres, tous d’anciens présidents du Cnoss qui, depuis l’Indépendance, nous ont appris que le sport était une marche progressive vers les niveaux les plus élevés.» «Souris» a été donc le premier à déposer sa candidature dont la date de clôture expire ce 27 mars. Celles du président sortant, Abdoulaye Sèye, et de Mamadou Diagna Ndiaye, devraient en principe suivre.
En plongeant le premier, l’ancien président de la Fédération de foot manifeste du coup ses ambitions pour un poste qu’il considère comme son «point de chute naturel». «Dans ce genre de compétition, c’est le cursus qui est plus important que le programme. Parce que le programme, tout le monde peut dire ce qu’il veut. Maintenant concernant la faisabilité du programme, les présomptions ne dépendent que du cursus, de ce qu’on a fait avant. J’ai gravi tous les niveaux. Je suis 1er vice-président du Cnoss depuis un bon bout de temps. Donc ma candidature est normale pour gravir la dernière marche du sport qu’est le Comité olympique, qui est le grade le plus élevé au sein du sport au Sénégal. Je fais confiance au mouvement sportif et maintenant quel que soit le choix qui sera fait, je vais l’accepter de bon cœur (rire).»
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