L’équipe nationale est convoitée par de grands entraîneurs européens parmi lesquels Trapattoni, qu’est-ce que cela vous inspire comme commentaire ?
Ça fait plaisir d’entendre que Trapattoni veut être entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal. Nous sommes fiers de susciter autant d’intérêt de la part de grands entraîneurs. Mais nous allons en laisser le choix aux autorités compétentes. Quel que soit l’entraîneur qui sera en place, on répondra toujours présent, prêt à défendre les couleurs de notre pays dignement. C’est flatteur pour les joueurs de l’équipe nationale d’entendre toutes ces candidatures, mais si ces entraîneurs veulent diriger le Sénégal, c’est parce qu’il y a des joueurs talentueux. Ce n’est pas pour rien que Trapattoni, Alain Perrin et les autres entraîneurs cités veulent coacher l’équipe nationale. Cela montre que notre pays est sur la bonne voie, il y a de l’avenir avec de bons joueurs. Et c’est dommage pour Ablaye Sarr et Amara Traoré.
Vous aimeriez continuer avec Ablaye Sarr et Amara Traoré ?
Franchement j’ai appris à les connaître et je sais qu’ils sont bien et qu’ils ont un projet. Mais ce n’est pas moi qui décide. Aujourd’hui, si la décision me revenait j’aurais voté pour eux.
Comment avez-vous vécu votre longue absence après la coupe d’Afrique des nations ?
L’absence était longue et dure. J’étais contraint de rester sur les gradins et regarder les gens jouer. J’avoue que cela ma faisait très mal parce que je suis un compétiteur. Cette absence a été très dure pour moi parce que c’est la première fois que je suis resté longtemps sans jouer au ballon.
Est-ce que cela a été facile pour vous de revenir au premier plan après cette longue absence?
Ce n’était pas facile mais Dieu merci, en mon absence, l’équipe jouait bien. C’est vrai que j’ai eu quelques soucis à mon retour de la CAN. C’est clair que ça n’a pas été facile mais on est professionnel et on sait que le métier c’est comme ça. Dieu merci, après presque deux mois d’absence, je suis revenu au premier plan avec à la clé, un but et une passe décisive. Cette prestation m’a fait du bien.
Votre équipe, Lorient, est à la troisième place, synonyme de montée en ligue 1, est-ce qu’au niveau du club une stratégie a été mise en place pour conserver cette place ?
Avec cette troisième place, on est plus motivé. On est à deux points de Bastia. On sait que tout est possible. Maintenant on se focalise sur les cinq derniers matches en les prenant les uns après les autres. On va tout faire pour monter en ligue 1.
Ce désir d’accéder en ligue 1 ne vous met-il pas la pression ; d’autant plus que rien n’est joué à ce stade de la compétition ?
Bien sûr qu’il y a la pression mais comme je l’ai toujours dit, la pression doit être positive. On sait ce qu’on veut faire et on sait ce qui nous attend, il reste cinq matches et la montée est au bout. Nous allons faire tout notre possible pour ne pas avoir de regrets à la fin de la saison.
Des démarches ont-elles été entreprises pour que vous restiez si le club monte en ligue1 ?
Effectivement les dirigeants de Lorient veulent me garder, mais je suis toujours sous contrat avec l’Olympique de Marseille. Mais on va voir avec mon agent et les gens qui s’occupent de ça.
Est-ce qu’aujourd’hui, à la faveur de ce prêt, Rahmane se sent plus aguerri?
A part la blessure, je peux dire que tout va bien. J’ai joué beaucoup de matches. J’ai pu faire la CAN, j’ai acquis beaucoup plus d’expérience. J’ai été un peu handicapé par la blessure après la CAN mais après, tout est rentré dans l’ordre.
Au regard de vos prestations avec Lorient, vous sentez-vous apte à jouer les premiers rôles à l’Om la saison prochaine ?
Pas forcément à l’OM. Je sais que maintenant je ne suis plus le petit du groupe. J’ai fait des matches j’ai acquis beaucoup d’expérience, j’ai joué contre de grands joueurs.
Avez-vous eu des contacts après la coupe d’Afrique ?
Oui, après la coupe d’Afrique j’ai eu des contacts. Maintenant, il reste encore cinq matches à disputer dans le championnat français de Ligue 2 et je ne veux pas me disperser. On va voir tout cela à la fin de l’année. On verra si je dois retourner à l’OM ou aller dans un autre club. Mon manager et ma famille m’aideront à prendre la bonne décision.
D’où vous viennent ces contacts dont vous parlez ?
En France avec des clubs de ligue 1 mais comme rien n’est encore décidé, je ne peux pas en parler. Tout ce que je peux vous dire c’est que je vais peut-être rejoindre un compatriote Sénégalais en ligue 1. C’est une décision que je vais prendre en parfaite harmonie avec mon agent, ma famille et mes proches. On va bien réfléchir et prendre la meilleure décision.
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