Evan Fournier, Rudy Gobert, Nicolas Batum, mais aussi Bilal Coulibaly et Rayan Rupert font partie des Bleus qui s’apprêtent à retrouver ou à découvrir les parquets NBA.
Cette année, c’est Victor et les autres. Débutant le plus attendu en NBA depuis un certain LeBron James, le prodige français Victor Wembanyama attire tous les regards sur la planète basket, aux États-Unis comme ailleurs. Et pourtant, dans (l’immense) ombre du géant de 2,24 m, une cohorte d’autres basketteurs tricolores s’apprêtent à chausser leurs sneakers pour fouler les parquets du meilleur championnat de la planète, qui reprend dans la nuit de ce mardi 24 au mercredi 25 octobre.
Cette année, c’est Victor et les autres. Débutant le plus attendu en NBA depuis un certain LeBron James, le prodige français Victor Wembanyama attire tous les regards sur la planète basket, aux États-Unis comme ailleurs. Et pourtant, dans (l’immense) ombre du géant de 2,24 m, une cohorte d’autres basketteurs tricolores s’apprêtent à chausser leurs sneakers pour fouler les parquets du meilleur championnat de la planète, qui reprend dans la nuit de ce mardi 24 au mercredi 25 octobre.
Au total, 14 Français sont sous contrat cette saison dans la « grande ligue », de l’expérimenté Nicolas Batum, qui va disputer sa 16e saison dans l’élite, au rookie non drafté Malcolm Cazalon, pour qui grappiller quelques minutes d’ici au printemps sera déjà un bel accomplissement. Revue des troupes.
Batum, Gobert, Fournier : opération reconquête pour les vétérans
La piteuse élimination dès le premier tour d’une Coupe du monde où les Bleus visaient ouvertement l’or l’a bien montré : hormis « Wemby », le basket français traverse une période de doute. Et cela se voit dans le statut en NBA des tauliers de l’équipe de France.
Avec les Los Angeles Clippers, Nicolas Batum n’a plus le rendement statistique de ses meilleures années et sert à colmater les brèches d’un effectif trop souvent sujet aux blessures. Aux Timberwolves du Minnesota, Rudy Gobert, lui, n’a pas eu l’effet escompté au moment de son transfert retentissant de l’été 2022 et doit encore imposer sa griffe sur une équipe qui se cherche. Quant à Evan Fournier, malgré son indéniable talent offensif, il est cloué au banc des New York Knicks et voit ses partenaires mieux jouer sans lui.
La piteuse élimination dès le premier tour d’une Coupe du monde où les Bleus visaient ouvertement l’or l’a bien montré : hormis « Wemby », le basket français traverse une période de doute. Et cela se voit dans le statut en NBA des tauliers de l’équipe de France.
Avec les Los Angeles Clippers, Nicolas Batum n’a plus le rendement statistique de ses meilleures années et sert à colmater les brèches d’un effectif trop souvent sujet aux blessures. Aux Timberwolves du Minnesota, Rudy Gobert, lui, n’a pas eu l’effet escompté au moment de son transfert retentissant de l’été 2022 et doit encore imposer sa griffe sur une équipe qui se cherche. Quant à Evan Fournier, malgré son indéniable talent offensif, il est cloué au banc des New York Knicks et voit ses partenaires mieux jouer sans lui.
Résultat : les trois seuls Français en activité à avoir dépassé les dix ans d’ancienneté en NBA sont tous en quête de rebond. Pour Batum, tout dépendra de l’état de santé de ses partenaires pour pouvoir, enfin, viser le titre. Gobert, lui, espérera être davantage impliqué et retrouver le niveau qui lui a permis d’être trois fois meilleur défenseur NBA. Et Fournier devra croiser les doigts pour obtenir un transfert loin de Knicks qui ne comptent plus sur lui.
Hayes, Maledon, Ntilikina… Enfin l’explosion ?
Viennent ensuite les joueurs qui doivent encore s’assurer une longévité NBA semblable à celle de leurs aînés. S’il n’a pas totalement confirmé les attentes qui accompagnaient sa Draft NBA (il avait été choisi en 8e position par… les Knicks), Frank Ntilikina avait tout de même obtenu un contrat pour une septième année américaine du côté de Charlotte. Sauf qu’après avoir déjà manqué la Coupe du monde pour une blessure à la cuisse, l’ancien de Strasbourg s’est fracturé le tibia en préparation et va manquer au moins un mois de compétition.
Charge dès lors à son coéquipier Théo Maledon, et surtout au meneur des Pistons de Detroit Killian Hayes, tous deux dans leur quatrième année, de faire leurs preuves et de hausser leur niveau pour s’imposer à un poste de meneur de jeu toujours plus concurrentiel.
Viennent ensuite les joueurs qui doivent encore s’assurer une longévité NBA semblable à celle de leurs aînés. S’il n’a pas totalement confirmé les attentes qui accompagnaient sa Draft NBA (il avait été choisi en 8e position par… les Knicks), Frank Ntilikina avait tout de même obtenu un contrat pour une septième année américaine du côté de Charlotte. Sauf qu’après avoir déjà manqué la Coupe du monde pour une blessure à la cuisse, l’ancien de Strasbourg s’est fracturé le tibia en préparation et va manquer au moins un mois de compétition.
Charge dès lors à son coéquipier Théo Maledon, et surtout au meneur des Pistons de Detroit Killian Hayes, tous deux dans leur quatrième année, de faire leurs preuves et de hausser leur niveau pour s’imposer à un poste de meneur de jeu toujours plus concurrentiel.
On peut également évoquer ici le binôme d’Oklahoma City, Olivier Sarr et Ousmane Dieng, qui chercheront à obtenir des minutes de jeu au sein de l’un des effectifs les plus séduisants du championnat, et Moussa Diabaté, partenaire de Nicolas Batum aux Clippers et qui devra continuer à se faire une place dans la rotation, lui qui peut représenter une vraie option pour le coach Tyronn Lue.
Coulibaly et Rupert pour amener un vent de fraîcheur
Mais à l’image de Victor Wembanyama, les plus belles promesses du contingent français viennent sans aucun doute cette année des rookies (comprendre les débutants).
Et comment ne pas citer d’emblée Bilal Coulibaly, qui a explosé l’an passé aux Metropolitans de Boulogne-Levallois au côté de « Wemby ». Choisi 7e de la Draft et envoyé aux Wizards de Washington D.C., celui qui vient d’avoir 19 ans impressionne déjà par sa défense et son intelligence de jeu. Dans l’un des plus faibles effectifs du championnat, il voudra avant tout continuer sa progression et pourquoi pas marquer les esprits par quelques belles performances.
Le défi sera le même pour Rayan Rupert, sélectionné par une équipe de Portland qui vient de transférer son meneur de jeu emblématique Damian Lillard et qui entame un cycle de reconstruction. Le jeune arrière parti l’an passé se former en Nouvelle-Zélande aura quoi qu’il en soit sa chance, à lui de la saisir.
Pour Sidy Cissokho (San Antonio Spurs) et Malcolm Cazalon (snobé durant la draft, mais qui a su convaincre les Pistons de lui offrir un contrat), la tâche sera plus ardue et il faudra se bagarrer à l’entraînement pour obtenir un peu de temps de jeu. Mais comme Tony Parker l’a prouvé en son temps en saisissant l’opportunité de se faire une place de titulaire pour mener en fin de compte la plus belle carrière du basket tricolore, les jeunes Français ne sont pas à l’abri d’une belle surprise…
Mais à l’image de Victor Wembanyama, les plus belles promesses du contingent français viennent sans aucun doute cette année des rookies (comprendre les débutants).
Et comment ne pas citer d’emblée Bilal Coulibaly, qui a explosé l’an passé aux Metropolitans de Boulogne-Levallois au côté de « Wemby ». Choisi 7e de la Draft et envoyé aux Wizards de Washington D.C., celui qui vient d’avoir 19 ans impressionne déjà par sa défense et son intelligence de jeu. Dans l’un des plus faibles effectifs du championnat, il voudra avant tout continuer sa progression et pourquoi pas marquer les esprits par quelques belles performances.
Le défi sera le même pour Rayan Rupert, sélectionné par une équipe de Portland qui vient de transférer son meneur de jeu emblématique Damian Lillard et qui entame un cycle de reconstruction. Le jeune arrière parti l’an passé se former en Nouvelle-Zélande aura quoi qu’il en soit sa chance, à lui de la saisir.
Pour Sidy Cissokho (San Antonio Spurs) et Malcolm Cazalon (snobé durant la draft, mais qui a su convaincre les Pistons de lui offrir un contrat), la tâche sera plus ardue et il faudra se bagarrer à l’entraînement pour obtenir un peu de temps de jeu. Mais comme Tony Parker l’a prouvé en son temps en saisissant l’opportunité de se faire une place de titulaire pour mener en fin de compte la plus belle carrière du basket tricolore, les jeunes Français ne sont pas à l’abri d’une belle surprise…
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