Deux grandes décisions sont sorties, hier, de la rencontre ministère des Sports - fédération de foot à Zurich, au siège de la FIFA. La délégation de pouvoirs a été restituée à la FSF jusqu’en avril et un comité ad hoc sera mis en place pour d’harmoniser les textes dont l’interprétation a été l’une des pommes de discorde entre les deux parties.
La fédération sénégalaise de football a retrouvé, et pour cinq mois, c’est-à-dire jusqu’à avril, sa délégation de pouvoirs initialement retirée par le ministère des Sports suite au différend qui les opposait. C’est ce qu’il faut retenir des négociations de Zurich tenues hier dans les locaux de la Fifa sous l’arbitrage de la Caf. D’après le secrétaire général de la FSF, Doudou Sène, “ la délégation de pouvoirs a été rendue à la fédération sénégalaise de football ” à l’issue du conclave qui s’est déroulé en présence de MM. Sepp Blatter et Issa Hayatou, présidents respectivement de la FIFA et de la CAF.
Selon la radio privée RFM qui a donné l’information, l’instance internationale du football a également donné l’ordre aux deux parties de mettre en place une commission ad hoc. Composée d’éléments de la FIFA, de la CAF, du ministère des Sports, de la fédération et probablement de membres du cadre de concertation des présidents de clubs (CCPC), elle aura pour mission, selon une source proche du département de tutelle, de revoir les textes et de trouver la meilleure articulation possible entre ceux de la FIFA et ceux en vigueur au plan national.
On signale que c’est la délégation du ministère des Sports était conduite par M. Daouda Faye qui avait à ses côtés Abdoulaye Dione son chargé de la communication et Mmes Yamina Thiam et Dieynaba Kane Touré, respectivement directrice de la haute compétition et directrice des activités physiques et sportives. Du côté de la fédération de football, ont siégé à la table des négociations, le président Mbaye Ndoye, le secrétaire général de la FSF, Doudou Sène et le conseiller juridique Me Alioune Cissé.
Rappelons que la FSF avait adopté, en mai dernier, des textes sur la base des statuts - standard de la FIFA. Ce qui n’était pas du goût du ministère des Sports pour qui des lois internationales ne sauraient primer sur celles en vigueur au plan national. La FSF faisant la sourde oreille, avait renouvelé ses instances et mis en place son comité directeur, le 4 novembre dernier, sans tenir compte des recommandations et injonctions de la tutelle. Celle-ci s’était ainsi vue dans l’obligation, le 15 du même mois, de retirer la délégation de pouvoirs qu’elle avait octroyée à la fédération. Et c’est hier donc que les deux parties étaient en arbitrage devant la FIFA
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