Un univers peuplé de plaisanteries et de chahuts. Ainsi se présente l'univers de la "Tanière" à Saly Portudal où les "Lions" se trouvent en stage de régénération depuis vendredi dernier. Une ambiance de famille s’y est vite créée entre les anciens et les nouveaux venus comme Rahmane Barry, Dino Djiba, Boukary Dramé, Nguirane Ndao et Pape Malickou Diakhaté.
(Correspondant) - Le stage de régénération effectué par l’équipe nationale à Saly a été marqué par une bonne ambiance entre les joueurs. Dès le premier jour, le visiteur qui débarque sur les lieux pouvait avoir un avant-goût de ce qui pouvait être l’univers des "Lions". Un univers peuplé de blagues et de chahuts. Visiblement contente de se retrouver, la bande à Henri Camara a su créer une bonne ambiance et tout le monde y a retrouvé ses marques. Une ambiance de famille s’est vite créée entre les anciens et les nouveaux venus comme Rahmane Barry, Dino Djiba, Boukary Dramé, Nguirane Ndao et Pape Malickou Diakhaté. Ces derniers n’ont apparemment pas éprouvé beaucoup de difficultés pour s’intégrer dans le groupe des anciens.
Très taquin, le jeune Rahmane Barry s’est d'ailleurs beaucoup illustré. Lors du match organisé à la plage vendredi entre les joueurs, le jeune international sénégalais a beaucoup chambré ses camarades. Même l’entraîneur national Ablaye Sarr n’a pas été épargné. Souriant et relaxe, Rahmane Barry a vite pris ses repères dans le groupe.
A Saly où ils sont arrivés vers 13 h, les "Lions" ont effectué leur premier galop d’entraînement au bord de la mer. Une séance de footing suivie d’une opposition à la plage était au rendez vous. Un match qui s’est déroulé dans une bonne ambiance, suivi de près par de nombreux spectateurs qui se sont massés tout le long de la plage et sous l’œil vigilant des éléments de la gendarmerie de Saly et des éléments de la Brigade d'intervention polivalente (Bip), chargés d'assurer la sécurité des joueurs.
L’entraîneur national Abdoulaye Sarr reste convaincu que les "Lions" sont animés par leur bonne volonté de bien participer à la Can prévue du 20 janvier au 10 février prochain, en Egypte. D’après le technicien, les joueurs ont montré leur envie de participer à ce stage de régénération. Ce qui, d’après ses analyses, pourrait augurer d'une bonne participation à ce rendez-vous africain. Pour Abdoulaye Sarr, on doit penser au travail, mais surtout aux moyens que le Sénégal doit se doter pour une bonne participation. D'autant que, révèle-t-il, «l’état d’esprit des joueurs est bon». Les joueurs ont su joindre l'utile à l’agréable et «ils ont bien communiqué et ont bien chahuté entre eux dans une bonne dynamique de travail», s’est réjoui l’entraîneur national.
Côté animation, les "Lions" ne sont pas dépaysés. Un orchestre composé de jeunes sénégalais a, tous les jours, su créer la bonne ambiance. Certains joueurs d’ailleurs n’ont pas pu s’empêcher d’esquisser des pas de danse. Employé dans l’hôtel les accueillant, T. K. n’a pas caché son émotion de voir les "Lions" qui doivent défendre les couleurs du Sénégal, se donner ainsi les moyens d'une bonne préparation pour relever un défi que tout un peuple attend avec impatience.
Ce stage de régénération avait pour objectif, selon Abdoulaye Sarr, de renforcer les liens entre les membres de l’équipe nationale, à savoir le staff technique, les joueurs et les administratifs. Le bilan dressé par M. Sarr hier, dimanche, a été largement positif, car «nous avons travaillé dans un esprit de groupe et tout le monde a adhéré», argumente t-il. Pour Abdoulaye Sarr, une équipe, c’est un tout. Et le facteur complicité dans le terrain et en dehors est déterminant. Sur ce plan, nous avons vu des joueurs très motivés.
La bataille de l’encadrement, selon le technicien, est de faire en sorte que l’esprit de groupe soit ancré chez les joueurs. Raison pour laquelle l’accent a été mis sur le mental, argumente t-il.
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