René Weiler a accordé une interview cinglante à nos collègues du Het Laastste Nieuws, menée par Marc Degryse. Dans celle-ci, le coach d'Anderlecht n'épargne aucun de ses joueurs. Et tant pis si ça risque de faire grincer des dents.
Sur Stanciu: "Il ne comprend pas le négativisme ambiant. Il joue avec une pression sur ses épaules avec laquelle il ne sait pas vivre. Stanciu avait l'habitude de faire ce qu'il voulait à Bucarest, il se déplaçait où il voulait, sans que personne ne le freine. Tout ce qui lui donnait de la liberté en Roumanie, sa zone de confort, a disparu ici. Il manque de confiance. (...) Je lui donne du temps, mais je dois réfléchir à quel crédit je peux encore lui donner. J'hésite. Dois-je le mettre sur le banc? Je veux être correct avec les autres joueurs, qui méritent aussi ma confiance et qui ont aussi droit à une chance."
Sur la défense: "Derrière, il y a Nuytinck et Kara. Nuytinck a connu beaucoup de périodes difficiles à Anderlecht, n'est-ce pas? Kara est blessé une semaine puis ne l'est plus la semaine suivante. Un jour il sait s'entraîner mais pas le lendemain. Il y a toujours quelque chose. Arrière droit: Appiah. Ah non, désolé, il est blessé! Spajic alors. Mais il vient de Toulouse où il ne jouait pas et il n'a jamais évolué au back droit. Il reste Sowah: ouille, 18 ans. Et qui est mon arrière gauche? Acheampong. Un joueur qui a besoin de faire des actions mais ne l'insérez pas dans une stratégie!"
Sur Deschacht: "Il a joué à gauche à Eupen et il n'a pas été bon. Et puis, il m'a dit: 'Je préfère ne plus jouer à l'arrière gauche'. On joue au foot en 2016, mon dieu! Vous n'allez quand même pas me dire qu'un joueur qui a joué 560 matches pour Anderlecht n'est pas disposé à jouer là plutôt que là, 20 mètres plus loin? Il peut le faire en plus, il l'a montré à Mayence." Sur le vestiaire: "Je vois beaucoup d'artistes, mais très peu de personnalités."
Sur le mercato: "Le club a laissé partir des joueurs que je voulais garder. Pour diverses raisons, que je respecte et que j'accepte, mais c'est quand même arrivé. Mais que reste-t-il de la défense de la saison passée? De l'entrejeu? De l'attaque? Et lors du dernier jour du mercato, Sylla a encore été vendu. J'avais pourtant dit: 'Ne faites pas ça, j'ai absolument besoin de lui'. Que vais-je faire si Teodorczyk se blesse?"
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