3 000 gros porteurs sur 29 000 véhicules feront l’objet d’un premier programme de renouvellement, d’après un responsable du le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement qui participait, hier, à un débat sur la modernisation du secteur.
Depuis 2012, l’Etat a entrepris de procéder à un remplacement des camions en circulation.
Ainsi « sur un lot de 29 000 véhicules ayant plus de 20 ans, pour des contraintes financières et d’organisation, un lot de 3 000 fera l’objet d’un premier programme de renouvellement », a annoncé hier le secrétaire général du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Robert Diatta. Il s’exprimait lors du « Grand débat économique », axé sur le transport de marchandises, organisé par la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad).
Selon lui, il s’agit, à travers cette mesure, de « renouveler le parc de manière pérenne » avec dans un premier temps, 3 000 unités concernées. Une mesure qui sera accompagnée de la professionnalisation des acteurs avec comme objectif spécifique, l’amélioration de l’offre de transport. Pour ce faire, l’Etat a déjà signé une convention avec des partenaires marocains pour mettre en œuvre cette politique. Aussi, la Coopérative nationale des entreprises de transport de marchandises (Cnetm), qui sera l’une des bénéficiaires du projet, a été impliquée dans la réflexion au même titre que des structures nationales.
Trois projets ont fait l’objet de discussions. Le premier porte sur le renouvellement des gros porteurs qui est une mesure qui répond à une situation actuellement marquée par la vétusté du parc. Le deuxième point de la discussion a porté sur la mise en place de la Bourse de fret pour faciliter les échanges entre acteurs du secteur du transport de marchandises. Une bourse dont l’opérationnalité a été confiée au Conseil sénégalais des Chargeurs (Cosec). Il s’agit, ici, de mettre en place un mécanisme permettant à l’offre et à la demande de fret d’avoir un espace d’échanges.
Pour Demba Faye, directeur des études du Cosec, il s’agira de faciliter le contact entre les usagers et les transporteurs pour que l’offre et la demande aient un espace d’expression.
Cela nécessite une bourse où les demandeurs et les « offreurs de service » pourront consulter la disponibilité. D’où la mise en place de deux plateformes, physique et virtuelle, qui vont collecter les données et les distribuer pour servir d’interface entre l’offre et la demande. La gare des gros porteurs qui sera construite à Diamniadio est l’autre composante « très importante » dans le dispositif des transports. Elle a constitué le troisième point abordé durant ce « Grand débat économique ». C’est une infrastructure dont la construction et la gestion seront pilotées par l’institution consulaire de Dakar, selon son président Amadou Lamine Niang.
Elle doit accompagner la mise en place du marché d’intérêt national de 23 ha déjà octroyés par le Pôle urbain de Diamniadio. Un marché pour fruits et légumes, viande et autres produits du pays qui y seront stockés, conservés dans des conditions d’hygiène optimales. « Pour sécuriser le marché, il faut éviter que les camions qui y amènent les marchandises ne stationnent dans l’infrastructure », estime M. Niang. Pour cela, il est prévu de construire un parking à côté pour accueillir les gros porteurs.
Cette trouvaille va permettre de régler plusieurs problèmes en particulier le désengorgement de la capitale, qui sera ainsi libérée du stationnement des camions. Cette gare permettra de réglementer l’entrée et la sortie des gros porteurs de Dakar.
« Ce projet se fera en deux phases. Dans un premier temps, il y aura de la place pour 56 camions remorqueurs, 194 camions gros porteurs et 226 camionnettes. Il y aura également deux hangars de 1950 m2 chacun dont un pour les produits secs ventilés et l’autre, pour les produits réfrigérés. La gare sera également dotée de plusieurs commodités pour le confort des usagers, mais aussi un lieu de maintenance des véhicules ». Après la première phase, il est prévu d’élargir la gare pour augmenter sa capacité. Ainsi, le nombre de camions remorqueurs sera porté, à terme, à 106, celui des gros porteurs amenés à 386 mais la capacité d’accueillir des camionnettes sera maintenue à 226.
Dans un contexte marqué par la revitalisation du chemin de fer, cette gare va se conformer à la nouvelle donne en intégrant le rail dans son dispositif. Ainsi, située sur l’axe Dakar-Aéroport de Diass, qui sera desservie par le train à grande vitesse, elle permettra l’acheminement des marchandises vers l’aéroport. L’étude de faisabilité est déjà prête et le président de la Chambre de commerce annonce le démarrage des travaux pour le mois de janvier prochain.
Ousseynou POUYE
Depuis 2012, l’Etat a entrepris de procéder à un remplacement des camions en circulation.
Ainsi « sur un lot de 29 000 véhicules ayant plus de 20 ans, pour des contraintes financières et d’organisation, un lot de 3 000 fera l’objet d’un premier programme de renouvellement », a annoncé hier le secrétaire général du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Robert Diatta. Il s’exprimait lors du « Grand débat économique », axé sur le transport de marchandises, organisé par la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad).
Selon lui, il s’agit, à travers cette mesure, de « renouveler le parc de manière pérenne » avec dans un premier temps, 3 000 unités concernées. Une mesure qui sera accompagnée de la professionnalisation des acteurs avec comme objectif spécifique, l’amélioration de l’offre de transport. Pour ce faire, l’Etat a déjà signé une convention avec des partenaires marocains pour mettre en œuvre cette politique. Aussi, la Coopérative nationale des entreprises de transport de marchandises (Cnetm), qui sera l’une des bénéficiaires du projet, a été impliquée dans la réflexion au même titre que des structures nationales.
Trois projets ont fait l’objet de discussions. Le premier porte sur le renouvellement des gros porteurs qui est une mesure qui répond à une situation actuellement marquée par la vétusté du parc. Le deuxième point de la discussion a porté sur la mise en place de la Bourse de fret pour faciliter les échanges entre acteurs du secteur du transport de marchandises. Une bourse dont l’opérationnalité a été confiée au Conseil sénégalais des Chargeurs (Cosec). Il s’agit, ici, de mettre en place un mécanisme permettant à l’offre et à la demande de fret d’avoir un espace d’échanges.
Pour Demba Faye, directeur des études du Cosec, il s’agira de faciliter le contact entre les usagers et les transporteurs pour que l’offre et la demande aient un espace d’expression.
Cela nécessite une bourse où les demandeurs et les « offreurs de service » pourront consulter la disponibilité. D’où la mise en place de deux plateformes, physique et virtuelle, qui vont collecter les données et les distribuer pour servir d’interface entre l’offre et la demande. La gare des gros porteurs qui sera construite à Diamniadio est l’autre composante « très importante » dans le dispositif des transports. Elle a constitué le troisième point abordé durant ce « Grand débat économique ». C’est une infrastructure dont la construction et la gestion seront pilotées par l’institution consulaire de Dakar, selon son président Amadou Lamine Niang.
Elle doit accompagner la mise en place du marché d’intérêt national de 23 ha déjà octroyés par le Pôle urbain de Diamniadio. Un marché pour fruits et légumes, viande et autres produits du pays qui y seront stockés, conservés dans des conditions d’hygiène optimales. « Pour sécuriser le marché, il faut éviter que les camions qui y amènent les marchandises ne stationnent dans l’infrastructure », estime M. Niang. Pour cela, il est prévu de construire un parking à côté pour accueillir les gros porteurs.
Cette trouvaille va permettre de régler plusieurs problèmes en particulier le désengorgement de la capitale, qui sera ainsi libérée du stationnement des camions. Cette gare permettra de réglementer l’entrée et la sortie des gros porteurs de Dakar.
« Ce projet se fera en deux phases. Dans un premier temps, il y aura de la place pour 56 camions remorqueurs, 194 camions gros porteurs et 226 camionnettes. Il y aura également deux hangars de 1950 m2 chacun dont un pour les produits secs ventilés et l’autre, pour les produits réfrigérés. La gare sera également dotée de plusieurs commodités pour le confort des usagers, mais aussi un lieu de maintenance des véhicules ». Après la première phase, il est prévu d’élargir la gare pour augmenter sa capacité. Ainsi, le nombre de camions remorqueurs sera porté, à terme, à 106, celui des gros porteurs amenés à 386 mais la capacité d’accueillir des camionnettes sera maintenue à 226.
Dans un contexte marqué par la revitalisation du chemin de fer, cette gare va se conformer à la nouvelle donne en intégrant le rail dans son dispositif. Ainsi, située sur l’axe Dakar-Aéroport de Diass, qui sera desservie par le train à grande vitesse, elle permettra l’acheminement des marchandises vers l’aéroport. L’étude de faisabilité est déjà prête et le président de la Chambre de commerce annonce le démarrage des travaux pour le mois de janvier prochain.
Ousseynou POUYE
5 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (03:26 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (09:56 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (03:45 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (08:33 AM)Anonyme
En Octobre, 2015 (12:10 PM)pour devenir voyant professionnel.
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