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Semaine mondiale de l’entrepreneuriat : La DER/FJ renforce les artisans sur l’apport du numérique dans le secteur

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Semaine mondiale de l’entrepreneuriat : La DER/FJ renforce les artisans sur l’apport du numérique dans le secteur
Le secteur de l’artisanat occupe une place non négligeable dans les programmes de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ). En effet, dans le cadre de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat qui se tient à Dakar du 13 au 17 novembre 2023, et à laquelle elle participe, à l’instar de l’écosystème entrepreneurial, la DER/FJ a organisé une rencontre d’échanges autour du secteur de l’artisanat, à travers grand un panel. Cette importante rencontre, qui s’est tenue ce vendredi 17 novembre, au siège de la DER/FJ, à Dakar, sur le thème : « Le numérique au service de l’artisanat », a enregistré la présence des équipes de la DER/FJ et des acteurs au premier plan du secteur de l’artisanat.


La nécessité de s’adapter au numérique pour les acteurs du secteur qui compte plus de 120 corps de métiers

Au cours de ce panel de haut niveau, qui a été suivie de démonstrations de quelques solutions innovantes au service de l’artisanat, Mme Dieynaba Diagne, gestionnaire de portefeuille artisanat d’art à la DER/FJ, et son collègue M. Mohamed Sarr, gestionnaire de portefeuille artisanat de production à la DER/FJ, ont, tour à tour, expliqué la place et l’importance du numérique dans le secteur.

Selon la gestionnaire de portefeuille artisanat d’art, la DER/FJ tient beaucoup à cœur le secteur de l’artisanat. L’artisanat est un secteur qui comprend plus de 120 corps de métiers. Il rassemble énormément et il concerne une forte partie de la population sénégalaise. Donc, c’était très important pour la DER/FJ de mettre en avant le secteur aujourd’hui, de rassembler, de mutualiser tous nos bénéficiaires, d’aller à leur rencontre, de les inviter et de pouvoir prendre en compte leurs besoins afin de mieux les accompagner », a souligné Mme Dieynaba Diagne.

Depuis sa création, la DER/FJ accompagne ses bénéficiaires artisans pour booster leurs activités. En effet, dans le domaine de la formation, la DER/FJ amène des artisans à l’étranger afin qu’ils puissent renforcer leurs capacités en traitement des peaux d’animaux, et de rencontrer des professionnels du secteur.

Pour le numérique, Mme Dieynaba Diagne renseigne que la DER/FJ accompagne ses bénéficiaires artisans à « améliorer leurs images, les aider à mieux vendre leurs produits » via les Réseaux sociaux (RS), entre autres.

Emboîtant le pas à sa collègue, Mohamed Sarr, gestionnaire de portefeuille artisanat de production à la DER/FJ, a soutenu que l’artisanat est un secteur à fort potentiel dans le pays. Pour lui, il y a nécessité aujourd’hui pour les artisans de s’adapter au numérique, à l’instar de leurs confrères à travers le monde. D’où la tenue de ce panel qui a été animé par des experts et des spécialistes chevronnés.

« L’artisanat est dans l’économie formelle »

A l’occasion, la présidente nationale des femmes travailleuses de la Plateforme des organisations professionnelles de l’artisanat (POPART) a soutenu que l’artisanat est dans l’économie formelle. « Nous tenons d’abord à remercier la DER/FJ pour sa collaboration avec la plateforme dans le cadre de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, les gens croient que l’artisanat est un secteur informel. Ce qui n’est pas le cas car nous sommes dans l’économie formelle », a indiqué Mme Adja Fadiossy Bèye.

De l’avis de Mme Bèye, le secteur de l’artisanat contribue plus que celui du privé dans l’économie nationale.

L’administrateur adjoint de POPART Sénégal, pour sa part, a remercié la DER/FJ pour l’organisation de ce panel. Selon lui, la DER/FJ, en convention avec POPART, les acteurs peuvent aller de l’avant et développer le secteur de l’artisanat à travers le numérique. « Ce panel est très important dans la mesure où aujourd’hui nous savons l’importance des TIC (Technologies de l’information et de la communication) dans le secteur de l’artisanat. Parce que, depuis la pandémie de Covid-19, les artisans se sont rués vers le numérique, qui est un outil qui contribue à la vulgarisation, à la promotion et à la distribution de nos produits. Il facilite les contacts entre les clients. C’est un facteur d’économie de temps », a noté Mamadou Sall.

Les vulgarisateurs au cœur du dispositif

La rencontre a également enregistré la participation des vulgarisateurs du Sénégal. Ces derniers ont aussi bénéficié le financement et l’accompagnement de la DER/FJ. Selon leur président, Moussa Diop, la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes est en train de « changer » radicalement les méthodes de travail des vulgarisateurs. Ce, par la formation, la formalisation et l’acquisition d’équipements de dernière génération. « Aujourd’hui, beaucoup de vulgarisateurs sénégalais ont vu leur lieu de travail changer de visage sur tous les plans. La DER, avant de donner des matériels, procède d’abord à l’aménagement de nos lieux de travail », a soutenu le président des vulgarisateurs du Sénégal qui, selon lui, est une première au Sénégal.

D’ailleurs, dans le cadre de la formation, la DER/FJ a décidé d’amener une cohorte de huit (8) vulgarisateurs à l’étranger, précisément à Strasbourg (France) pour qu’ils puissent apprendre et s’inspirer des méthodes de travail de ces vulgarisateurs français.

« C’est une très belle initiative »

Mme Louise Dior Quenum est la fondatrice de Queen’um, une marque de maroquinerie qui promeut et valorise l’artisanat sénégalais et africain ici et à l’international. Venue prendre part au panel, la jeune femme a magnifié à sa juste valeur cette initiative de la DER/FJ. « C’est une très belle initiative. Comme d’habitude, la DER, c’est une structure qui est là pour accompagner les entrepreneurs dans tous les secteurs, notamment l’artisanat où j’évolue depuis longtemps. C’était un panel très un panel très riche où on a beaucoup discuté sur les avancés du secteur, les difficultés et les défis auxquels fait face le secteur, et proposer des solutions à son développement », s’est réjouie Mme Louise Dior Quenum.

Bénéficiaire du financement et d’accompagnement de la DER/FJ, la fondatrice de Queen’um a aujourd’hui innové. En effet, elle a mis en valeur le savoir-faire des artisans locaux et travaille avec ses collaborateurs pour produire des pagnes tissés et la mise en exergue des imprimés africains, entre autres.


1 Commentaires

  1. Auteur

    Raphaël -kahenga

    En Novembre, 2023 (22:08 PM)
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