MENACES ET VIOLENCES A ASCENDANT : Après avoir refusé de payer les prostituées qu'il emmenait dans sa chambre, M. Ndiaye s'en prend à sa mère

Né en 1977, Mouhamed Ndiaye ne fait pas la fierté de sa mère. La preuve en est que cette dernière a déposé une plainte contre lui, à plusieurs reprises, pour menaces et violences à ascendant. A en croire la dame M. Fall, 62 ans, son fils rentre souvent à la maison, en compagnie de prostituées. Seulement, après avoir assouvi sa libido, il refuse toujours de mettre la main à la poche. Ce qui fait que ces dernières font des scandales dans la maison, empêchant, du coup, tous les membres de la famille de dormir. Et selon la dame M. Fall, lorsqu'elle sort de sa chambre pour manifester son ras-le-bol face à cette situation, son fils s'en prend violemment à elle. La dernière en date, dira la dame qui est divorcée d'avec le père du mis en cause, une belle de nuit lui réclamait son argent. Et lorsqu'elle a voulu réagir, la dame signale que son fils s'en est vertement pris à elle. Et comme si cela ne suffisait pas, il s'est rué sur elle, avant de la traiter de tous les noms d'oiseaux. Estimant que la souffrance est son lot quotidien, la sexagénaire n'a pas manqué de confier aux éléments de la police du Point E, qu'elle est comme «une étrangère» dans son propre domicile. «Mon fils n'a aucune forme de respect pour moi et, la plupart du temps, je suis obligé de m'enfermer dans ma chambre pour ne pas souffrir de ses attaques», a déclaré la dame. Des accusations qui ont été balayées d'un revers de main par Mouhamed Ndiaye. Avouant qu'il n'est certes pas, en de bons termes avec sa mère et ce, depuis maintenant, 9 ans, le jeune homme a souligné, qu'il n'a pour autant jamais levé la main ou menacé sa génitrice. Le véritable problème entre la dame M. Fall et son fils, c'est qu'en réalité, ce dernier ne lui a pas pardonné son divorce d'avec son père. «Elle avait chassé mon père du domicile et je n'ai jamais digéré cela», a confié Mouhamed Ndiaye aux limiers. Le jeune homme qui a, une fois de plus, été déféré au parquet, pour menaces et violences à ascendant, a soutenu que contrairement aux accusations de sa mère, c'est cette dernière qui s'immisce dans sa vie privée.