À tort ou à raison, nombreux sont les leaders de partis politiques accusés ou soupçonnés, d’être financé par des puissances étrangères. D’autres, par des lobbies aux appétits bien africains. Un dernier groupe est même soupçonné, d’être le coffre de l’argent sale issu de différentes opérations de blanchiment. Tout le monde se rappelle l’affaire dite Macky Sall et l’argent du défunt Président Gabonais. Devant de fort soupçon, tous ses proches avaient défilé devant les enquêteurs pour répondre des motifs de présomption de blanchiment d’argent. Cas pour cas, les autres leaders de partis politiques qui ont un besoin croissant d’argent, sont souvent placés dans le lot des chercheurs d’argent devant l’Eternel. La provenance importe peu. D’ailleurs, le professeur Mbodj, constitutionnaliste de son état, prévenait sur le financement des partis politiques par des puissances étrangères. Car, d’habitude, il est impératif de leur rendre la monnaie, si l’on parvient à accéder à la magistrature suprême. Ceci, en leur donnant des parts de marché très importants dans divers secteurs stratégiques. Ce qui amène assez souvent, une perte de l’intégrité économique de nombreux de pays africains. Seulement, il est reconnu qu’il existe bel et bien des formations politiques, disposant de moyens financiers importants. C’est par exemple le cas du Parti Socialiste, ayant dirigé le pays pendant quarante ans et qui regorgent de cadres. À cela, s’ajoute le soutien de l’international socialiste dont quelques membres sont chefs de gouvernements ou chefs d’Etat. Pour rappel, Ousmane Tanor Dieng est le secrétaire général de l’international socialiste pour l’Afrique et vice-président mondial. Il y a également l’AFP, dont le secrétaire général, Moustapha Niasse est crédité d’avoirs importants. Il est dans le pétrole depuis plusieurs décennies. Pour le cas du PDS, parti au pouvoir, les moyens ne manquent pas et ne peuvent manquer. C’est dans l’ordre naturel de la gouvernance, surtout en Afrique. Et pour cause. Les partis au pouvoir, après l’étape des vaches maigres, deviennent des puits à argent. Tout en n’oubliant pas que le PDS est également membre de l’international libéral. Mais, il a signalé que durant les années de braises, le parti libéral était tenu à bout de bras par Me Wade. Par contre, d’autres partis politiques restent et demeurent des parasites, pour ne pas dire d’éternels souteneurs de parti arrivé au pouvoir. Un cas exceptionnel, qu’avait soulevé le professeur Penda Mbow, donnant l’exemple de la quasi-totalité des formations membres de la Cap 21. Aussi, sur la route menant à l’élection présidentielle de 2012, l’épineuse question du financement des partis politiques est toujours d’actualité. Pour exemple, la caution pour participer à une présidentielle au Sénégal ne peut être l’affaire de partis sans gros moyens.
Le financement en question…
Interpellé sur la question, Moussa Sarr de la LD de clamer haut et fort que le financement de leur parti provient, essentiellement, des militants. Autrement dit, des membres présents dans les différentes instances. Aussi, les travailleurs cotisent chaque mois 1/100 de leurs salaires, sans compter la cotisation spéciale pour les élus. Il y a également la vente des cartes et celle de journaux, a-t-il ajouté. « Il faut savoir que nous avons notre journal », a insisté Moussa Sarr. Même son de cloche, pour Seydou Gueye de l’APR qui a relevé le niveau d’importance de la contribution des militants. « Au-delà de ce fait, nous organisons couramment des diners-débats qui sont payants et il existe aussi la contribution volontaires de plus de quatre-vingt (80) membres du directoire, avec des cotisations mensuelles », a noté le porte-parole de l’APR. Non sans rappeler ce que Macky Sall peut apporter. Ce qui a fait dire, au socialiste Doudou Issa Niasse que le PS est entièrement financé par ses militants. « Nous avons une cotisation annuelle des membres des différentes instances, des responsables de coordinations, du comité central, du Bureau politique », Doudou Issa Niasse, a-t-il affirmé. Le maire, de la commune d’arrondissement de Biscuiterie, de révéler l’existence de la cotisation chez les présidents de communautés rurales (Pcr), les maires, entre autres. Positions qui semblent être partagé par tous les partis politiques. Et, Bassirou Sarr de AJ, version Landing Savané, de défendre également que le financement de leur formation provient de cotisations. « Il faut ajouter qu’il y a l’aide de Sénégalais, véritables patriotes, et qui aspirent au changement dans ce pays », a ajouté M. Sarr. Il a aussi fait allusion à des dons, mais indiquant qu’aucun franc ne provient de l’extérieur. Le maire de la commune de Saint-Louis par ailleurs secrétaire général du FSD-BJ, d’arguer : « le financement de notre parti provient exclusivement des militants, des élus et des responsables communaux, ruraux et régionaux. Il y a également l’apport de nombre de Sénégalais qui ont épousé l’idéologie de notre parti et qui sont dans plusieurs localités du pays et à l’extérieur. Nous souhaitons même qu’un tel procédé se généralise, car c’est de bonne guerre ». Nos tentatives d’entrer en contact avec un responsable du PDS et de quelques autres partis sont restées vaines.
Abdoulaye Mbow
5 Commentaires
Ripou
En Mai, 2011 (08:49 AM)Pp
En Mai, 2011 (08:51 AM)Tienne
En Mai, 2011 (09:41 AM)Konte
En Mai, 2011 (16:08 PM)les parti qui Sera rien il sont sur de gagne meme 1%pour
le presidentiel 2012 je pense c'est une caspiage d'argen je suis
contre pour Ces parti la ??????
Kamilat
En Mai, 2011 (20:28 PM)Participer à la Discussion