Faut-il fixer un âge limite à l’exercice des fonctions de chef d’Etat ? Du côté de l’ex Premier ministre, la nécessité d’une réforme constitutionnelle devra un jour ou l’autre s’imposer. S’il n’a pas expressément dit qu’il en prendra la décision le moment venu, Idrissa Seck en a, par contre, exprimé l’intention. Selon lui, la logique voudrait que, de la même manière qu’existe une loi sur l’âge du départ à la retraite dans la fonction publique et dans le secteur privé, entre autres secteurs, il est impératif qu’il en soit idem pour une mission aussi difficile et chargée que celle de président de la République. Prenant l’exemple sur le Président Abdoulaye Wade, le maire de Thiès met en exergue toute la difficulté à gouverner, de manière sereine et lucide, quand on porte sur ses épaules le poids de 81 années comme annoncées «officiellement» pour le président de la république. Pour «donner l’exemple», l’ex-Ngorsi rappelle avoir pris l’engagement d’arrêter la politique dès 63 ans car «diriger un pays à l’âge de 81 ans n’a aucun sens» face à l’extrême complexité des situations à gérer.
Interrogé sur les «négociations de Paris», Idrissa Seck les a indirectement confirmées en soulignant ne pas être en mesure de révéler le contenu de l’offre de réconciliation que le Président Wade lui a faite
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