Cette maladie peut pourtant être facilement prévenue et traitée, mais il faut des crédits pour le faire.
On parle quelques fois du Sida, quasiment jamais du paludisme. Pourtant en 2010, il y a eu 216 millions de cas de paludisme dans plus cent pays, selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’indifférence de nos médias s’explique-t-elle parce que l’Europe n’est pas concernée ? 81% des cas et 91% des décès dus au paludisme sont en effet survenus en Afrique. Et le nombre des morts est important : 655 000 décès en 2010.
Pourtant, rappelle l’OMS, le paludisme est “une maladie qu’il est tout à fait possible de prévenir et de traiter”. La preuve, “les taux de mortalité attribuables au paludisme ont baissé, depuis 2000, de plus de 25% au niveau mondial et de 33% dans la Région africaine de l’OMS.”
Et alors que “le paludisme tue toujours un enfant par minute”, on risque de voir les credits affectés à la lutte contre fléau diminuer sous l'effet de la crise économique.
Il existe des solutions comme les moustiquaires à imprégnation durable qui “sont l’un des moyens les moins onéreux et les plus efficaces de lutter contre le paludisme.”
“Les fonds internationaux destinés à la lutte antipaludique ont atteint 1,7 milliard de dollars en 2010 et 2 milliards en 2011, ce qui reste sensiblement en deçà des 5 à 6 milliards annuels nécessaires pour atteindre les cibles mondiales.” explique l’OMS, qui ajoute que “le financement de la lutte antipaludique subira une légère contraction en 2012 et 2013 et risque d’être ramené à 1,5 milliard de dollars par an d’ici 2015.”
Outre la baisse des credits, il y a une autre menace : “Le problème de la résistance du moustique aux insecticides semble également s’aggraver (…) 45 pays ont constaté une résistance à l’une au moins des quatre classes d’insecticides utilisées pour la lutte antivectorielle, dont 27 en Afrique subsaharienne.”
Il est donc temps de se mobiliser et d’agir pour éviter “de remettre en cause les réalisations obtenues au prix d’efforts considérables au cours de la dernière décennie.” Comme le souligne l’OMS.
13 Commentaires
Mustik
En Décembre, 2011 (04:54 AM)Islah2011
En Décembre, 2011 (07:14 AM)Soyons
En Décembre, 2011 (07:35 AM)Cheres
En Décembre, 2011 (08:56 AM)Marie Ndiaye Mayacine
Farida
En Décembre, 2011 (09:05 AM)Afreekun
En Décembre, 2011 (09:27 AM)Simple Mind
En Décembre, 2011 (10:52 AM)si les universités, les agents de santé et les politiciens faisaient preuve d'un peu plus de jugeote mais , on pourrait par exemple aller vers un plan africain d'éradication de la malaria... qui n'est point utopie.
Vrai
En Décembre, 2011 (10:55 AM)Fond Mondial Malaria
En Décembre, 2011 (11:25 AM)Zzzz
En Décembre, 2011 (12:36 PM)Sommes Nous Sados
En Décembre, 2011 (15:20 PM)Nos pays sont-ils incapables d'unir leurs efforts pour créer des labos et industries exclusivement dédiées aux maladies tropicales ?
C'est à croire que les seuls les fonds issus des puissances occidentales sont capables de soigner les maux de l'Afrique.
Il est peut être temps que nous nous réveillions, aux africains de régler les problèmes africains. Le temps du rêve est terminé, l'occident est empêtré dans une crise, qui l'emportera peut être. Ce sera sans doute un mal pour un bien. Cela poussera peut être les africains à prendre leur destin en main.
Wassalam !
Satiour
En Décembre, 2011 (18:37 PM)Dans quelle planète sommes-nous au point de tenir à payer des heures supplémentaires à des agents de santé fonctionnaires de l’état qui, dans la réalité des choses, n’ont jamais, de fait, effectué d’heures en plus de la fourchette horaire requise. Au contraire, on a toujours assisté à l’absentéisme, au retard et surtout à l’anticipation sur l’heure normale de sortie de travail de la quasi-totalité des agents de santé étatiques. Du coup le temps normal à consacrer dans son lieu de travail est largement insuffisant par rapport au temps normal préconisé par le code du travail. Dans la plupart des structure de santé, nombreux sont des agents qui, 12 mois sur 12, n’ont jamais au plus grand jamais effectué d’heures supplémentaires. Et ceux qui en font en assurant certaines gardes de nuit, ont quartier libre le lendemain ; ils restent chez eux toute la journée sans travailler même si cela risque de déteindre négativement sur le bon fonctionnement de la structure de santé car il y a un manque criard de personnels dans bon nombre de ces structures. Le supplément de la veille est compensé par le ‘’droit’’ de s’absenter de lendemain. C’est aberrant.
Vraiment ce ministre de la santé se moque éperdument des contribuables sénégalais qui voient leur argent aller à des gens qui ne le méritent pas du tout. C’est une énorme somme d’argent distribuée à la volée, quand on sait que des instructions auraient été données pour que tous les agents fonctionnaires de la santé, chacun selon son indice ou autre, soient listés pour bénéficier de cet argent immérité. Ce ministre est vraiment entrain de faire du n’importe quoi dans un secteur ou l’injustice n’a pas sa raison d’exister. Il faut que le paiement des heures supplémentaires soit destiné effectivement à ceux qui remplissent les conditions. C’est comme cela seulement qu’on pourra motiver les agents à remplir leur contrat vis-à-vis de leur employeur et fermer la porte aux agents tricheurs qui, dieu sait, sont légion dans ces structures de santé. Et que cet injustice par rapport aux agents non fonctionnaires cesse au plus vite. Dieu sait que dans certains centres de santé comme le centre de santé de Thiadiaye des filles sans diplômes ni formations, recrutées par népotisme parmi les femmes de ménage à Dakar, bombardées agents de santé aujourd’hui, vont en bénéficier au détriment d’autres plus méritants.
Satiour dieng
Brou
En Décembre, 2011 (09:30 AM)Participer à la Discussion