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Plus de 75% des personnes indemnisées
Selon le Dg de l’Onas, à ce jour, plus de 75% des personnes impactées ont reçu leur impense pour une enveloppe estimée à plus de 3 milliards de francs Cfa. Et cette étape d’aujourd’hui constitue la dernière ligne droite.
Lansana Gagny Sakho préfère dire des personnes «bénéficiaires» à la place des «impactées» du projet. Parce qu’il s’agit, pour lui, d’«améliorer le cadre de vie des populations».
Outre ces populations, il signale qu’il y a également des industriels qui sont «parties prenantes» de ce projet de dépollution.
L’Onas ne compte pas se limiter seulement à l’indemnisation des impactées du projet. Il compte également accompagner les populations à se réinstaller comme il le faut. Sur ce, Lansana Gagny Sakho précise qu’après avoir remis les chèques, l’Onas va donner le temps qu’il faut à ces populations pour libérer les emprises concernées par le projet.
Par ailleurs, le Dg de l’Onas a fait savoir que les travaux auraient pu démarrer depuis un à deux mois. Mais, «ajoute-t-il, «il y a eu quelques problèmes».
Invite à «une ouverture d’esprit»
L’adjoint au préfet du département de Pikine, Abdou Diop, pour sa part, a invité les populations notamment, celles impactées, à s’approprier le projet, à s’impliquer et à faire preuve de «maturité et d’ouverture d’esprit» afin que les travaux puissent démarrer et terminer sans entrave.
Un projet dont le coût est estimé à 60 milliards
Pour rappel, le coût global de la première phase du projet de dépollution de la baie de Hann est estimé à 60 milliards de francs Cfa. Et cette enveloppe financière a été mobilisée depuis des mois et l’appel d’offre lancé. Mais, jusqu’ici, les travaux n’ont pas été lancés du fait que l'Autorité de régulation des marchés publics (Armp) a annulé le marché de l'Onas relatif aux travaux de réalisation de l'intercepteur et des stations de pompage dans le cadre dudit projet. Lequel, selon le Dg de l’Onas, va permettre à 500 000 personnes d’avoir accès à un assainissement et à un «meilleur cadre de vie».