Aussi bien les observateurs que le sélectionneur national avaient reconnu la souffrance des Lions causé par la vivacité et la vitesse des Simba de la Rd Congo lors de leur rencontre amicale le samedi 14 janvier au stade Leopold Sédar Senghor. Conscient du physique des Zimbabwéens similaire à celui des Congolais (petits gabarits), le staff technique de l’équipe nationale travaille davantage la vitesse avant les derniers réglages cet après-midi en perspective de la rencontre du lundi 23 janvier contre les « Warnings » leur premier adversaire du groupe D.
« Nous avons travaillé la vitesse dans tous ses aspects. Exécution, déplacement », a confié Laye Sarr en marge du galop d entraînement des Lions d’hier vendredi. Et d’ajouter : « après les charges de Dakar, nous entrons dans une autre phase. Nous pensons à un notre volet pour travailler au niveau de la vitesse et de la vivacité. Donc tout se fera très vite. Sur ce plan, il y a une très bonne réaction des joueurs. Le groupe se comporte assez bien. Nous sommes dans une compétition où il y a beaucoup d’adversités. Mais, tout se gagnerait sur des détails. Il faut se concentrer et comprendre bien le rôle qui est assigné à chaque joueur au niveau de l’organisation. Sur ce plan, nous avançons. Nous ne sommes pas encore au match, mais les jours qui nous restent serviront à peaufiner notre stratégie. Et des demain (ce soir, Ndlr) nous aurons une opposition pour faire les réglages ».
Sur les tacles assez musclés constatés a l entraînement, l’entraîneur Laye Sarr pense que cela fait partie du jeu. « Les joueurs sont avant tout des partenaires. L’esprit est très positif. Et le football va avec la rigueur. Dans le geste, nous demandons aux joueurs d’y mettre quand même tout ce qu’il faut parce que estime-t-il, c’est à l’entraînement que l’on prépare la compétition. Donc mettre bien le pied, c’est ce qui est demandé. Et rester à la limite de la régularité », précise t-il.
Le sélectionneur national a également révélé qu’il ne compte pas « calquer » son jeu sur celui de ses adversaires. « Depuis que nous sommes là, nous nous occupons de notre équipe. C’est bien de connaître l’adversaire, mais peaufiner son jeu en essayant de l’adapter au nôtre, c’est ce qui nous anime ». Néanmoins, ajoute-t-il, « nous avons toujours glané des informations sur eux. Car une bonne connaissance de l adversaire peut nous amener encore une meilleure orientation du travail. Toutefois, nous mettrons le pas sur notre jeu parce qu il y a deux choses dans le football. Amener l’adversaire à s’adapter au lieu de faire le contraire. Et c est dans ce cadre-la que nous essayons de travailler », souligne-t-il.
Quant à la distance qui sépare le site au lieu des matches, soit 100 km entre le centre et Port Saïd, Laye Sarr soutient qu’elle n’y voit pas de problèmes. « Tout a été étudié. Et nous allons adopter une manière de vivre pour que l’on soit très tôt sur les lieux le jour du match », ajoute t-il
Revenant sur la discipline, il rappelle : « Nous voulons faire de cette compétition, la compétition du football. Et les joueurs en sont très conscients. L’appel à la responsabilité ne se fera plus. Chacun sait ce qu’il sait pourquoi il est là. Chacun essaie de jouer son rôle dans le terrain et d’avoir un comportement d’un vrai professionnel en dehors. Pour le moment, tout se passe bien. Il y a une bonne communication entre les différents membres (staff et joueurs). Ce serait alors dommage de s’occuper de détails qui ne concernent pas notre pays et le football. Je pense qu’après cette compétition nous ferons une évaluation qui ne parlera que d aspect technique ». conclut le coach des Lions.
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